À LA LUMIÈRE DE LA BIBLE
Nous aimons réciter le psaume 23. Plusieurs raisons sont à la base de ce sentiment qui semble nous protéger en répétant les paroles du roi David. D’abord, c’est un poème rempli de promesses faites par un Dieu fidèle à sa parole. Ensuite, nous savons qu’en dépit des péchés que David a
commis, Dieu a tenu ses promesses envers lui. Et finalement, le psaume 23 est très populaire, donc facile à mémoriser. Mais, connaissons-nous vraiment le sens des mots qui le composent, surtout le verbe ‘ manquer?
« Manquer » vient du latin mancare qui signifie « faire défaut ». Il vient aussi du lombard (langue des habitants de Lombard, Italie) « mangian » et de l’ancien haut allemand « mengen » qui signifie « être privé de, ne pas réussir, rater ». Donc, à celui qui ne manque de rien, rien ne lui fait défaut puisqu’il a tout. Cela signifie-t-il que le chrétien a tout ce qu’il a besoin ? On
pourrait répondre à cette question de deux manières. D’abord, cela peut être une façon de renoncer à tout ce qui pourrait lui être utile, comme avoir assez d’argent pour s’acheter tout.
Ensuite, il a tout ce qui est nécessaire même si d’autres personnes penseraient le contraire. Ainsi, face à la tentation, un chrétien peut croire qu’il est dans le besoin alors qu’il n’a besoin de rien. Très souvent, c’est le manque de foi qui rend nos besoins pressants. Nous supposons que les choses vont mal, que Dieu nous abandonne alors que c’est sa volonté.
Imaginons une chrétienne qui n’est pas encore mariée parce que l’homme déclaré est un mondain. Elle aurait pu habiter une belle maison et jouir de beaucoup de privilèges dans la vie. Malheureusement, par son refus, elle a tout perdu. Cette perte, pour la foi chrétienne dans la providence divine, ne doit pas être une vraie perte mais la preuve que rien ne peut empêcher l’enfant de Dieu de survivre.
Remarquons aussi que le verbe « manquer » est conjugué au futur simple, ce qui doit nous faire comprendre que Dieu pourvoira à tous nos besoins au moment opportun, d’où la notion de la foi.
Si nous nous inquiétons ou même abandonnons la foi à cause de l’avenir, c’est que nous avons perdu le sens de cette déclaration : je ne manquerai de rien.
Il est donc important de comprendre le sens des mots dans les versets que nous connaissons par cœur de peur que nous ne soyons pas confus et démotivés dans la marche chrétienne.
Nous devons avoir la confiance que nous avons tout ce qu’il nous faut. Jésus, dans ses paroles sur les inquiétudes, a dit : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6.34). Il ne suffit pas de citer un verset traditionnellement. Comme Jésus, lors de sa tentation, nous devons avoir l’assurance que les paroles prononcées sont pratiques dans notre vie.
Ne continuons pas à dire que nous ne manquerons de rien si nous ne sommes pas certains que nous avons déjà tout et que rien, comme dit l’apôtre, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur (Romains 8.33-39).
Jérôme Dorsonne Emerson
Ecrivain / Conférencier
Nous aimons réciter le psaume 23. Plusieurs raisons sont à la base de ce sentiment qui semble nous protéger en répétant les paroles du roi David. D’abord, c’est un poème rempli de promesses faites par un Dieu fidèle à sa parole. Ensuite, nous savons qu’en dépit des péchés que David a
commis, Dieu a tenu ses promesses envers lui. Et finalement, le psaume 23 est très populaire, donc facile à mémoriser. Mais, connaissons-nous vraiment le sens des mots qui le composent, surtout le verbe ‘ manquer?
« Manquer » vient du latin mancare qui signifie « faire défaut ». Il vient aussi du lombard (langue des habitants de Lombard, Italie) « mangian » et de l’ancien haut allemand « mengen » qui signifie « être privé de, ne pas réussir, rater ». Donc, à celui qui ne manque de rien, rien ne lui fait défaut puisqu’il a tout. Cela signifie-t-il que le chrétien a tout ce qu’il a besoin ? On
pourrait répondre à cette question de deux manières. D’abord, cela peut être une façon de renoncer à tout ce qui pourrait lui être utile, comme avoir assez d’argent pour s’acheter tout.
Ensuite, il a tout ce qui est nécessaire même si d’autres personnes penseraient le contraire. Ainsi, face à la tentation, un chrétien peut croire qu’il est dans le besoin alors qu’il n’a besoin de rien. Très souvent, c’est le manque de foi qui rend nos besoins pressants. Nous supposons que les choses vont mal, que Dieu nous abandonne alors que c’est sa volonté.
Imaginons une chrétienne qui n’est pas encore mariée parce que l’homme déclaré est un mondain. Elle aurait pu habiter une belle maison et jouir de beaucoup de privilèges dans la vie. Malheureusement, par son refus, elle a tout perdu. Cette perte, pour la foi chrétienne dans la providence divine, ne doit pas être une vraie perte mais la preuve que rien ne peut empêcher l’enfant de Dieu de survivre.
Remarquons aussi que le verbe « manquer » est conjugué au futur simple, ce qui doit nous faire comprendre que Dieu pourvoira à tous nos besoins au moment opportun, d’où la notion de la foi.
Si nous nous inquiétons ou même abandonnons la foi à cause de l’avenir, c’est que nous avons perdu le sens de cette déclaration : je ne manquerai de rien.
Il est donc important de comprendre le sens des mots dans les versets que nous connaissons par cœur de peur que nous ne soyons pas confus et démotivés dans la marche chrétienne.
Nous devons avoir la confiance que nous avons tout ce qu’il nous faut. Jésus, dans ses paroles sur les inquiétudes, a dit : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6.34). Il ne suffit pas de citer un verset traditionnellement. Comme Jésus, lors de sa tentation, nous devons avoir l’assurance que les paroles prononcées sont pratiques dans notre vie.
Ne continuons pas à dire que nous ne manquerons de rien si nous ne sommes pas certains que nous avons déjà tout et que rien, comme dit l’apôtre, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur (Romains 8.33-39).
Jérôme Dorsonne Emerson
Ecrivain / Conférencier