vendredi 30 novembre 2018

Notre désir doit être soumis à la volonté de Dieu

A LA LUMIÈRE DE LA BIBLE

Il est parfois difficile de savoir si ce que nous désirons soit la volonté de Dieu, surtout lorsque nous ne réfléchissons pas avant d’agir. Dans la Bible, nous lisons plusieurs histoires qui nous présentent les décisions que des serviteurs de Dieu ont prises à l’encontre de la volonté de Dieu.
A cause de l’autorité ou d’un privilège, ils ont cru que leurs décisions reflétaient la volonté de leur maitre. Pourtant, ce n’était pas toujours le cas. Que devons-nous faire alors ? La Bible répond. « Examinons ce qui est agréable au Seigneur » (Ephésiens 5.10).

Tiré du latin « examinare », examiner c’est le fait d’observer avec attention, avec réflexion. Pour qu’il y ait de l’attention, il faut une concentration de l’esprit. C’est pour cela qu’il faut éviter l’émotion qui est un sentiment naturel chez l’être humain. Elle ne nous laisse le temps de réfléchir ni de mesurer l’ampleur de nos actes. Nous exécutons tout ce qui vient à notre esprit
sans penser à ses conséquences ou son impact sur les gens qui nous entourent.

Ce qui est agréable à Dieu est ce qui est plaisant et conforme à ce qu’il désire et non à ce nous désirons. C’est pourquoi la Bible dit : « Fais de l’Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire » (Psaumes 37.4). Si Dieu est glorifié dans notre vie, nos désirs ne lui seront pas désagréables, car c’est lui qui « produit en [nous] le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2.13).

En réalité, c’est Dieu qui nous permet de lui plaire et non nous-mêmes. Toutefois, nous devons laisser son Saint-Esprit nous diriger (Galates 5.16). Il ne nous forcera pas à faire ce qui doit être le fruit du Saint-Esprit. Cependant, si c’est ce Saint-Esprit qui nous dirige vraiment, tout ce que nous faisons lui sera agréable.

Nous ne devons pas faire tout ce que nous désirons. D’ailleurs, le travail du tentateur est de susciter le désir chez-nous afin que nous agissions contre la volonté de Dieu. Ne faisons donc pas confiance à nos désirs ! Nous devons les soumettre à la volonté de Dieu. Peu importe le temps que ça prendra, Dieu veut que tout ce que nos pensées, nos paroles et nos actions lui soient agréables.

Jérôme Dorsonne Emerson
Ecrivain / Conférencier

Une vapeur, la triste comparaison de notre vie

A LA LUMIÈRE DE LA BIBLE

Quand l’eau bouille, des fines gouttelettes y sortent et restent suspendues. C’est ce qu’on appelle « vapeur ». En chimie, la vapeur est un composé à l’état gazeux issu de la distillation d’un solide ou de sa vaporisation. Il est vrai que nous sommes composés de la chair et de l’os, la parole de Dieu nous compare à de la vapeur. Est-ce une dévalorisation ? Non. Au contraire, le roi David a dit : « Je te loue de ce que je suis
une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien » (Psaumes 139.14).

N’oublions pas qu’après avoir créé l’homme, Dieu souffla dans ses narines un
souffle de vie (Genèse 2.7). Malgré sa chute dans le jardin, il a envoyé son Unique Fils dans la chair pour le sauver (Luc 19.10). Cela nous démontre qu’il ne nous regarde pas seulement en tant que de la poussière mais en tant que créatures merveilleuses.
Cependant, cette merveilleuse créatures que vous êtes n’est pas charnelle. Jésus, dialoguant avec
Nicodème, a dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit »(Jean 3.6).

L’apôtre Paul dira ceci : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2.10). Par le baptême du Saint-Esprit, vous êtes devenu une nouvelle créature (2 Corinthiens 5.17).
A cause de la nouvelle vie en Jésus Christ, nos corps étant corruptibles et mortels revêtiront l’incorruptibilité et l’immortalité pour que nous portions finalement l’image céleste (1 Corinthiens 15.47-54).

Par rapport à la mortalité, Jacques nous compare à une vapeur : « Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît » (Jacques 4.14). La vapeur caractérise la fragilité de notre existence face à l’imprévisibilité de la mort. En effet, tout ce qui nous entoure peut nous tuer, même ce qui est indispensable à notre survie, l’eau par exemple. Nous en avons besoin pour vivre mais trop nous tue. Il suffit de boucher vos narines et votre bouche pendant un instant pour que le manque d’oxygène nous tue.

Face à cette réalité, le serviteur Jacques nous exhorte à ne pas faire des projets pour demain sans envisager la volonté de Dieu, car il peut décider que nous soyons disparus avant même que nos projets se réalisent. Disons donc merci à Dieu de nous avoir permis de voir aujourd’hui et demandons-lui de nous laisser vivre demain s’il le veut.

Jérôme Dorsonne Emerson
Ecrivain / Conférencier

On n’est jamais trop jeune pour servir Dieu

  1 Samuel 2.22-26 22  Or Héli était fort vieux, et il apprit tout ce que faisaient ses fils à tout Israël, et qu’ils couchaient avec les ...