|SEXUALITÉ
Ce n'est pas que le sexe est diabolique ou qu'il ne doit pas être pratiqué par les jeunes, le grand souci est la désorientation.
Beaucoup de jeunes adolescents sont déjà parents. Face à la chèreté de la vie, l'accès difficile à une bonne éducation et l'irresponsabilité de leurs grands parents, ils sont livrés à eux-mêmes. Les victimes potentielles sont les enfants.
Une jeune écolière qui rêvait de devenir médecin ne peut pas assurer la santé de son enfant à un hôpital privé. Après ses études classiques, le fils du voisin qui a voulu devenir normalien, voilà qu'il peine encore à payer les frais scolaires de sa fillette au prescolaire.
Ce n'est pas seulement l'avenir de ces jeunes qui est menacé, mais surtout celui du pays, car on ne peut pas parler de croissance économique quand le chômage et la misère prolifèrent.
Si les adolescents ne volent pas, ne fument pas et ne se droguent pas, ils s'adonnent en majorité au sexe, d'où la fornication, la grossesse précoce, les viols, la prostitution, l'avortement et la pédophilie. L'absence de parcs sportifs, de centres culturels et de bibliothèques peut justifier l'engouement des jeunes pour le sexe.
Si la musique, le cinéma et les réseaux sociaux leur intéressent autant, ce n'est pas parce qu'ils y trouvent une vie meilleure. Au contraire, ces médias sont les vecteurs des déviances sexuelles. Les jeunes modernes n'ont plus besoin de se déplacer pour fréquenter ses pairs, la nouvelle technologie a résolu ce problème. En même temps, elle augmente constamment les conséquences du libertinage.
En tout cas, il faudra du temps et de patience pour combattre ce fléau. En attendant, j'encourage les jeunes de toutes croyances confondues à s'abstenir sexuellement dans leurs combats personnels contre les effets négatifs du sexe.
Jerome Dorsonne Emerson
