lundi 30 novembre 2015

Méditation du jour: Le vrai problème de la réconciliation

La réconciliation est le rétablissement de l’entente entre deux ou plusieurs personnes séparées. Les causes sont tantôt valables tantôt insignifiantes. Quelque soit la cause, avoir un ennemi peut poser plusieurs difficultés, les unes sont plus compromettantes que les autres. Cependant, Lesles deux principales sont l’hostilité et la nuisance.

1. L’hostilité
L’hostilité est l’état d’un esprit malveillant. La personne hostile est toujours en désaccord avec son adversaire. Elle lui souhaite du mal et tend généralement à lui critiquer pour la moindre action.

2.La nuisance
La nuisance est le résultat de l’hostilité de l’ennemi. Si vous ne pouvez pas vous empêcher d’avoir des ennemis, vous pouvez vous empêcher de les voir souffrir, car la Bible recommande : « Ne te réjouis pas de la chute de ton ennemi, et que ton cœur ne soit pas dans l'allégresse quand il chancelle, » (Proverbes 24.17) En outre, Jésus veut que vos ennemis soient aimés (Matthieu 5.44).

La réconciliation est donc le choix d’aimer votre ennemi. Comment aimer quelqu’un qui vous a fait du mal et qui continue à le souhaiter tout au long de votre existence? Vous vous dites que ce malveillant mérite une correction ; alors vous vous sentirez à l’aise. Pourtant, la correction n’effacera  pas les préjudices.  Vous êtes satisfait du verdict qu’il a subi en dépit de votre cicatrice béante.

Pensez maintenant au mal que vous avez sûrement causé à un proche ou un inconnu.  Etes-vous assez clean pour être encore vivant ? Absolument pas, mais votre ennemi devrait mourir pour vous venger. A ce stade, il n’est pas facile de vous réconcilier avec lui.
Si jamais vous étiez de la nourriture, votre ennemi mourrait de faim. Si vous étiez de l’eau, il mourrait de soif. Mais l’apôtre Paul vous exhorte en ces termes : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. » (Romains 12.19-20)

La mort de Jésus, ennemi du diable, a occasionné votre salut (Romains 5.10). Au lieu de vous maudire pour vos fautes, Dieu a choisi de vous pardonner (Jean 3.16). Cet acte révèle son amour et sa compassion envers pour vous, pauvre pécheur. (Romains 5.8) En retour, vous devez l’imiter. Subséquemment, un homme ne peut pas être sauvé et ressentir en même temps de la haine pour ses ennemis. L’apôtre Jean en témoigne : « Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. » (1 Jean 4.20-21)

Comprenez-vous maintenant pourquoi vous devez vous réconcilier avec votre frère ? Allez-vous désormais aimer votre ennemi ? Sinon, je vous présente le vrai problème de la réconciliation : vous n’aimez pas votre ennemi. Et si vous croyez que vous aimez Dieu, votre amour a besoin de grandir afin d’expérimenter ses bienfaits puisque « [l’amour] ne fait rien de malhonnête (1 Corinthiens 13.5).

Mon cœur vous souhaite un lundi rempli d’amour !

Jérôme Dorsonne Emerson

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