Au début, tu as peur. Tu as le désir, tu peux le faire, tout ton être te dit de le faire mais il y a cette peur qui te dit non, non, c'est mauvais, Dieu ne le veut pas, Dieu ne l'aime pas. Et tu continues de résister, de croire que tu peux vaincre cette folie qui t'approche petit à petit vers la cible, le but, ce que ton coeur veut prendre, s'approprier, voler, toucher, explorer..
Loin de cette tentation qui dévore ton âme, tu penses, tu imagines, tu te proposes des idées, tu te regardes, tu regardes partout et ailleurs et tu vois le danger, tu connais les risques, mais le fruit te tente.
Tu sais bien que
Dieu est là, qu'il te regarde à l'instant et qu'il attend de toi des
efforts, de l'assurance. Tu le vois dans ton esprit, tu l'implores de te
laisser faire pour une fois, une seule et une dernière fois. Sous les
battements de ton coeur, tu te dis qu'il va te comprendre, qu'il va te
pardonner. Après tout, c'est un tout petit péché, non. Tu ne vas pas
commettre un crime et personne ne saura si tu l'as fait. C'est privé,
personnel, entre toi et ton juge qui gardera tous tes secrets.
Et là, les soupirs deviennent plus forts, la chair prend du terrain, elle te gagne complètement et tu ne peux plus faire marche arrière car le trésor est là, la porte est ouverte, le coup d'envoi est lancé, la fête commence. Et pan! tu es tombé, vaincu, défié, perdu et troublé d'avoir été si bête, si faible mais un peu fier, heureux d'avoir bravé la peur qui t'empêchait de jouir de ta belle liberté.
Maintenant que tu as vaincu la peur, tu es prêt à faire une nouvelle victoire, à goûter une nouvelle fois le gâteau. Après deux, trois et quatre coups réussis, tu mets toi-même la couronne sur ta tête et tu rejoins l'équipe des champions. Quel exploit! Plus jamais, au grand jamais, personne ne te dira qu'il est mauvais de pécher, que Dieu va te punir, que tu vas mourir, que tu seras condamné, que l'enfer t'attend après le jugement. D'ailleurs, l'enfer, ce concept religieux n'existe pas, plus?
Toi, l'ancien serviteur, l'ancien fils de Dieu, l'ancien chrétien, l'homme qui craignais Dieu, qui avais peur du péché devient ipso facto un avocat, un promoteur de l'impudicité. Et ta vie spirituelle va désormais decrescendo.
Entre la peur et le goût irrésistible du péché, il y a des pas à ne pas faire, des limites à respecter, des mots à ne pas dire, des beautés à ne pas admirer, car après avoir touché, accepté, il est difficile de refuser ce fruit si juteux, succulent et ensorcelant.
Jerome Dorsonne Emerson Jde
27 novembre 2019
Et là, les soupirs deviennent plus forts, la chair prend du terrain, elle te gagne complètement et tu ne peux plus faire marche arrière car le trésor est là, la porte est ouverte, le coup d'envoi est lancé, la fête commence. Et pan! tu es tombé, vaincu, défié, perdu et troublé d'avoir été si bête, si faible mais un peu fier, heureux d'avoir bravé la peur qui t'empêchait de jouir de ta belle liberté.
Maintenant que tu as vaincu la peur, tu es prêt à faire une nouvelle victoire, à goûter une nouvelle fois le gâteau. Après deux, trois et quatre coups réussis, tu mets toi-même la couronne sur ta tête et tu rejoins l'équipe des champions. Quel exploit! Plus jamais, au grand jamais, personne ne te dira qu'il est mauvais de pécher, que Dieu va te punir, que tu vas mourir, que tu seras condamné, que l'enfer t'attend après le jugement. D'ailleurs, l'enfer, ce concept religieux n'existe pas, plus?
Toi, l'ancien serviteur, l'ancien fils de Dieu, l'ancien chrétien, l'homme qui craignais Dieu, qui avais peur du péché devient ipso facto un avocat, un promoteur de l'impudicité. Et ta vie spirituelle va désormais decrescendo.
Entre la peur et le goût irrésistible du péché, il y a des pas à ne pas faire, des limites à respecter, des mots à ne pas dire, des beautés à ne pas admirer, car après avoir touché, accepté, il est difficile de refuser ce fruit si juteux, succulent et ensorcelant.
Jerome Dorsonne Emerson Jde
27 novembre 2019
