dimanche 28 octobre 2018

Qu’est-ce que la Réforme protestante ?



Question : « Qu’est-ce que la Réforme protestante ? »

Réponse : Pour comprendre l’histoire de l’Église protestante et de la Réforme, il est d’abord important de comprendre que l’un des privilèges que revendique l’Église catholique est la succession apostolique. Cela signifie simplement qu’elle affirme être investie de la seule véritable autorité sur toutes les autres églises et dénominations, soutenant que toute la lignée de papes catholiques romains remonte à des siècles en arrière, jusqu’à l’Apôtre Pierre. De son point de vue, il en résulte que l’Église catholique possède une autorité unique qui la met au-dessus de toutes les autres dénominations ou églises. Selon l’Encyclopédie catholique, cette succession apostolique ne se trouve que « dans l’Église catholique » et aucune « autre église ne peut valablement la revendiquer ».

C’est à cause de cette succession apostolique que l’Église catholique romaine affirme avoir l’unique autorité pour interpréter les Écritures et établir la doctrine, et soutient également avoir un chef suprême, le Pape, qui est infaillible (sans erreur) lorsqu’il parle « ex cathedra », c’est-à-dire dans l’exercice de son ministère de pasteur et d’enseignant de tous les chrétiens. Ainsi, du point de vue des catholiques romains, l’enseignement et les traditions de l’Église catholique romaine, venant du Pape, sont revêtus d’une infaillibilité et d’une autorité égales à celles des Écritures elles-mêmes. C’est l’une des différences majeures entre les catholiques romains et les protestants, et l’une des raisons fondamentales de la Réforme protestante.

Bien évidemment, les catholiques romains ne sont pas les seuls à essayer de revendiquer l’autorité unique à travers la succession apostolique, ou à faire remonter l’origine de leur Église jusqu’aux premiers Apôtres. Par exemple, l’Église Orthodoxe orientale revendique également la succession apostolique, bien que son affirmation soit très similaire à celle des catholiques romains. La scission entre l’Orthodoxie orientale et le catholicisme romain ne s’est produite que pendant le « Grand Schisme » en 1054 de notre ère. Il y a aussi certaines dénominations ou groupes protestants qui essaient d’établir, à travers les siècles, le « Lien de sang » les rattachant à l’Église du premier siècle et aux Apôtres. Bien que ces protestants ne s’appuient pas sur la succession apostolique pour justifier l’autorité d’un « Pape » comme chef infaillible, ils se fondent néanmoins sur ce lien avec l’Église primitive, à un degré moindre, pour établir l’autorité de leurs doctrines et pratiques.

Le problème que posent ces tentatives de remonter la ligne de succession jusqu’aux Apôtres, que ce soit par les catholiques romains, les Orthodoxes orientaux ou les protestants, c’est qu’ils essaient d’authentifier ou de justifier l’autorité de leurs croyances et enseignements, de mauvaise source, par un lien réel ou apparent avec les Apôtres, au lieu de les justifier en se fondant sur la parole de Dieu. Il est important pour les chrétiens de comprendre qu’une Église ou une dénomination n’a pas besoin d’une succession apostolique directe pour exercer une autorité. Dieu a consigné et conservé l’autorité suprême, pour tous les aspects de la foi et de la pratique, dans sa Sainte Parole, la Bible. Par conséquent, l’autorité d’une église ou d’une dénomination ne provient pas, aujourd’hui, d’un quelconque lien avec l’Église du premier siècle et les Apôtres. Elle provient au contraire uniquement et directement de la Parole écrite de Dieu. Les enseignements d’une église ou dénomination n’ont d’autorité et ne s’imposent au chrétien, que s’ils représentent le vrai sens et l’enseignement limpide des Écritures. Cela constitue un point important permettant de comprendre le lien entre le protestantisme et l’Église catholique romaine, et les raisons qui ont donné naissance à la Réforme protestante.

Pour comprendre l’histoire du christianisme et l’idée de la succession apostolique, ainsi que les affirmations selon lesquelles l’Église catholique romaine est la seule vraie Église ayant l’unique autorité, il est important de faire la lumière sur un certain nombre de points importants. Tout d’abord, nous devons bien prendre conscience que même aux temps des Apôtres et de l’Église du Premier Siècle, les faux docteurs et les fausses doctrines constituaient déjà un grand problème. Nous le savons à cause des avertissements contre les hérésies et les faux enseignants dans l’ensemble des derniers écrits du Nouveau Testament. Jésus lui-même a averti que ces faux enseignants seraient comme des « loups en vêtements de brebis » (Matthieu 7.15), et que « l’ivraie et le blé » croîtraient ensemble jusqu’au jour du jugement où Il séparera ceux qui sont sauvés de ceux qui sont perdus, les croyants réellement « nés de nouveau » de ceux qui ne l’ont pas véritablement reçu (Matthieu 13.24-30). C’est important pour la compréhension de l’histoire de l’Église, car dès le début, les faux enseignants et les faux enseignements avaient déjà commencé à envahir l’Église et à égarer les gens. Malgré cela, il y a aussi toujours eu des croyants réellement « nés de nouveau, » qui se sont accrochés à la doctrine biblique du salut par la grâce, au moyen de la foi en Christ seul, à travers tous les âges, même pendant la période la plus sombre des âges sombres.

La deuxième chose que nous devons reconnaître afin de bien comprendre l’histoire de l’Église, c’est que le terme catholique signifie simplement « universel. » C’est important car dans les écrits des chrétiens des premiers et deuxième siècles, lorsque le terme « catholique » était utilisé, il faisait référence à l’« Église universelle » ou au « corps de Christ » constitué de croyants « nés de nouveau » de toute tribu, langue et nation (Apocalypse 5.9,7.9). Cependant, comme c’est le cas généralement, le mot « catholique » a commencé, avec le temps, à prendre un autre sens, ou à être utilisé dans un autre sens. Avec le temps, le concept d’église « universelle » ou « catholique » a commencé à évoluer pour aboutir au concept selon lequel toutes les églises étaient considérées comme formant ensemble une seule Église, pas seulement spirituellement, mais aussi visiblement, partout dans le monde entier. Cette compréhension erronée de la nature de l’Église visible (qui a toujours abrité à la fois « le blé et l’ivraie ») et de l’Église invisible, (le corps de Christ constitué uniquement des croyants nés de nouveau) aurait donné naissance au concept d’une Sainte Église catholique visible, en dehors de laquelle il n’y aurait pas de salut. C’est de cette mauvaise compréhension de la nature de l’Église universelle que l’Église catholique romaine tire son évolution.

Avant la conversion de Constantin au christianisme en 315 de notre ère, les chrétiens étaient persécutés par le gouvernement romain. Avec sa conversion, le christianisme est devenu une religion autorisée dans l’Empire romain (et est devenu plus tard la religion officielle), et l’Église ainsi « visible » s’est liée au pouvoir du gouvernement romain. Ce mariage entre l’Église et l’État a abouti à la formation de l’Église catholique romaine, et a amené cette Église, avec le temps, à raffiner sa doctrine et à développer sa structure de manière à mieux servir la cause du gouvernement romain. Durant cette période, s’opposer à l’Église catholique romaine revenait à s’opposer au gouvernement romain, et le contrevenant s’exposait à des peines graves. Ainsi, le fait ne pas accepter une doctrine de l’Église catholique romaine était un délit grave qui donnait souvent lieu à l’excommunication, et quelques fois à la peine de mort.

Cependant, à cette période de l’histoire, il y avait de véritables chrétiens « nés de nouveau », qui s’élevaient et s’opposaient à la sécularisation de l’Église catholique romaine et à la perversion de la foi qui s’en est suivie. Avec le temps, l’Église catholique romaine a réussi à réduire au silence ceux qui s’opposaient à ses doctrines et pratiques, grâce à sa liaison avec l’État, pour devenir en fin de compte presque une Église universelle à travers l’Empire romain. Il y avait toujours des « poches » de résistance à certaines pratiques et enseignements non bibliques de l’Église catholique romaine, mais celles-ci étaient relativement insignifiantes et isolées. Avant la Réforme protestante au seizième siècle, des hommes comme John Wycliffe en Angleterre, Jan Hus en Tchécoslovaquie, et Jean de Wessel en Allemagne, ont tous donné leurs vies en s’opposant à certains enseignements non bibliques de l’Église catholique romaine.

L’opposition à l’Église catholique romaine et à ses faux enseignements a atteint son point critique au seizième siècle, lorsqu’un moine catholique romain nommé Martin Luther a affiché ses 95 propositions (ou thèses) contre les enseignements de l’Église catholique romaine sur la porte de la Chapelle du Château de Wittenberg en Allemagne. L’intention de Luther était d’apporter la réforme au sein de l’Église catholique romaine et, ce faisant, il défiait l’autorité du Pape. Le refus de l’Église catholique romaine de prêter oreille à l’appel à la réforme de Luther et de retourner aux doctrines et pratiques bibliques a donné naissance à la Réforme protestante, de laquelle émergeront quatre divisions ou traditions du protestantisme : les luthériens, les reformés, les anabaptistes et les anglicans. Au cours de cette période, Dieu a suscité des hommes pieux dans divers pays afin de restaurer à nouveau les églises à travers le monde en les ramenant à leurs racines bibliques et aux doctrines et pratiques bibliques.

A la base de la Réforme protestante se trouvent quatre questions ou doctrines fondamentales au sujet desquelles ces Réformateurs trouvaient que l’Église catholique romaine était dans l’erreur. Ces quatre questions et doctrines sont :
Comment sommes-nous sauvés ?
Qui détient l’autorité religieuse ?
Qu’est-ce que l’Église ?
Quelle est l’essence de la vie chrétienne ?

En répondant à ces questions, des Réformateurs protestants tels que Martin Luther, Ulrich Zwingli, Jean Calvin, et John Knox ont établi ce qui deviendra les « Cinq Solas » (sola veut dire seul en Latin) de la Réforme. Ces cinq points de doctrine étaient au cœur de la Réforme protestante, et c’était à cause de ces cinq doctrines bibliques fondamentales que les Réformateurs protestants ont pris position contre l’Église catholique romaine, résistant aux nombreuses injonctions leur demandant de se rétracter, même lorsqu’ils étaient face à la mort. Voici ces cinq doctrines fondamentales de la Réforme protestante :

1— « Sola Scriptura » : Les Écritures seules : C’est une affirmation de la doctrine biblique selon laquelle la Bible est la seule autorité pour toutes les questions relatives à la foi et à la pratique. Les Écritures, et seules les Écritures constituent la norme par laquelle tous les enseignements et doctrines de l’église doivent être mesurés. Comme Martin Luther l’a si éloquemment affirmé lorsqu’il lui a été demander de rétracter ses enseignements : « À moins qu’on ne me convainque de mon erreur par des attestations de l’Écriture ou par des raisons évidentes – je suis lié par les textes de l’Écriture que j’ai cités, et ma conscience est captive de la Parole de Dieu ; je ne peux ni ne veux me rétracter en rien, car il n’est ni sûr, ni honnête d’agir contre sa propre conscience. Me voici donc en ce jour. Je ne puis autrement. Que Dieu me soit en aide. Amen ! »

2— « Sola Gratia » : La grâce seule : C’est une affirmation de la doctrine biblique selon laquelle le salut ne s’obtient que par la grâce de Dieu et nous ne pouvons échapper à sa colère que par sa grâce seule. La grâce de Dieu en Christ n’est pas seulement nécessaire, mais elle constitue la seule cause efficace du salut. Cette grâce est une œuvre surnaturelle du Saint-Esprit qui nous amène à Christ en nous délivrant de notre esclavage du péché et nous fait passer de la mort spirituelle à la vie spirituelle.

3— « Sola Fide » : La foi seule : C’est une affirmation de la doctrine biblique selon laquelle la justification n’est possible que par la grâce seule au moyen de la foi seule par Christ seul. C’est par la foi en Christ que sa justice nous est imputée comme la seule satisfaction possible de la justice parfaite de Dieu.

4— « Solus Christus » : En Christ seul : C’est une affirmation de la doctrine biblique selon laquelle le salut ne se trouve qu’en Christ seul et sa vie sans péché et son expiation substitutionnelle seules sont suffisantes pour notre justification et notre réconciliation avec Dieu le Père. On ne peut pas dire que l’Évangile a été prêché tant que l’œuvre substitutionnelle de Christ n’a pas été déclarée et que la foi en Christ et en son œuvre n’a pas été mentionnée.

5— « Soli Deo Gloria » : Pour la gloire de Dieu seul : C’est une affirmation de la doctrine biblique selon laquelle le salut vient de Dieu et a été accompli par Dieu uniquement pour sa gloire. Cette doctrine soutient qu’en tant que chrétiens, nous devons toujours le glorifier et vivre notre vie entière devant la face de Dieu, sous l’autorité de Dieu, et Uniquement pour sa gloire.

Ces cinq doctrines essentielles et fondamentales sont les raisons de la Réforme protestante. Elles sont au cœur des aspects sur lesquels l’Église catholique romaine s’est égarée dans sa doctrine, et pour lesquels la Réforme protestante était nécessaire pour ramener les églises à travers le monde vers la doctrine juste et l’enseignement biblique. Elles continuent d’être autant importantes aujourd’hui pour l’évaluation d’une église et de ses enseignements, qu’elles l’étaient autrefois. À plusieurs égards, le christianisme protestant doit être appelé à retourner à ces doctrines fondamentales de la foi, tout comme les Réformateurs ont appelé l’Église catholique romaine à le faire au 16º Siècle.

https://www.gotquestions.org/Francais/Reforme-protestante.html

samedi 27 octobre 2018

8 BON ABITID ANVE BIB LA





Premye koze

Gen yon Bib lakay ou (achte, prete oswa kado), nan men w, nan biwo ou, nan valiz ou se youn, men itilize l pou l vin itil nan lavi w lajounen kou lannwit se yon lòt.

Si gen kretyen ki nan inyorans pawòl la, se pa paske yo pa gen Bib osinon yo pa konn li, se paske yo pa bay Bib la enpòtans. Wi, yo konnen li se pawòl Bondye a, li se liv ki pi ansyen an men nan lavi anpil nan yo, li se dènye liv. Sa tèlman reyèl, li vin pi fasil pou yon moun gade plizyè seri san manke yon epizòd pandan yo poko menm li yon liv antye nan Bib la. Poutan, yon kretyen ta dwe li Bib la pou pi piti 2 fwa nan yon jounen : maten avan li soti, aswè avan li dòmi. Li vèsè sa yo pou w wè sa : Jozye 1.8, Sòm 1.1-2 ; 119.11.

Pou ede w dekouvri enpòtans Bib la nan lavi w, men 8 bon atitid ou ta dwe genyen. Pran san w li l pou w ka benefisye sa ki ladan.

1. PWÒPTE

Premye konpòtman ki montre Bib la enpòtan pou ou se jan ou itilize l ak kote w mete l. Depi Bib ou sal, li kòmanse detwi paske tout tan li
pwòp, li atire plis pwoteksyon, li gen valè e nenpòt moun pa ka itilize fèy yo pou fè lòt bagay. Kidonk, ou dwe kenbe Bib ou pwòp! Se yon fason pou w montre w valorize l.

Atansyon! Ou pa dwe adore Bib la !

2. PWOTEJE

Yo fè Bib ak papye. Papye gen anpil enmi tankou grès, tibèt, dife, twòp solèy, pousyè ak dlo. Ou bezwen pwoteje Bib ou a kont sis bagay sa yo omwen pou li ka dire w e itil ou tout kote w pase. Dayè, yon Bib konplè pa fasil pou jwenn tout tan. Genyen ki vann chè, e menmsi l ta gratis ou pap jwenn li tout tan (Sitou pou Bib la). Anplis, se pa paske li
gratis pou w pa vle pwoteje l. Lavi ou genyen an gratis, ou pwoteje l. Ebyen Bib ou merite pwoteksyon tou kit li se yon acha oswa yon kado.

1) Ou pa dwe manyen Bib ou lè men w nan grès,
2) evite mete l kote l ka pran mit oswa kote sourit ka jwenn li,
3) pa kite l kote ki gen dife
4) ni kote solèy klere tout tan,
5) toujou siye Bib ou epi frape l pou etire pousyè
6) evite mete l atè kote dlo koule,

Lapli tonbe, sou bokit dlo, sou tab..elatriye. Mete Bib ou sou etajè, nan bifèt, nan valiz, sou kabann oswa lòt kote ki ansekirite. Menm jan
ou pwoteje kanè bank ou, paspò w, batistè w, kat lopital ou, telefòn ou, ou dwe pwoteje Bib ou konsa tou.

3. LEKTI

Si gen moun ki bezwen Bib yo pa jwenn, gen moun ki posede l men ki itilize l tankou yon biblo. Li ekspoze nan kay la pou dekore, li se yon bèl mèb pou fè bèl nan lari pral Legliz e nan Legliz. Gen moun ki achte l chè men ki pa janm itilize l menmsi li ta Legliz. Ou pa dwe gen atitid sa anvè Bib ou. Li se yon liv, tout liv fèt pou li. Sitou se pawòl Bondye a ki ekri ladan. Anplis, li ekri nan pi fò lang : ou pa oblije achte yon Bib fransè si se kreyòl ou ka li paske fransè a pap fè w konprann Bondye plis e se pou sa yo tradwi l nan pi fò lang ki egziste sou latè. Lè w pa li Bib ou, se kòmsi ou meprize Bondye. Anpil fwa, w ap poze Bondye kesyon li reponn nan Bib la deja, si w pa li, ou pap janm konnen. Pa
janm bliye : ou dwe lapriyè avan ou li Bib la pou Lespri Bondye ka eklere w.

4. ETIDYE

Li ak etidye Bib la se de bagay diferan. Ou ka li yon chapit, youn a kèk vèsè pou w konnen men se etidye a kap fè w konprann li pi byen.
Se sa ki fè gen etid biblik ak lekòl biblik. Etidye vle di egzamine pou konnen, chache byen konnen, analize. Kidonk, gen bagay ou tande oswa ou li, ou pap konprann yo si w pa mete tan pou w etidye yo. Ou ka etidye Bib la pou kont ou gras ak fòmasyon e èd Sentespri (1 Korent 2.14-15) oswa liv ki ekri pou sa. Konsa tou, ou ka ale nan yon lekòl oswa patisipe nan seminè biblik. Men pa bliye : lè w fin etidye, fò w pratike sa w aprann lan paske gen moun ki etidye pou plezi, pou fè wè, men lavi yo pa janm chanje malgre yo gen anpil konesans sou Bondye. (Esdras 7.10, Travay 17.11 ; 2 Timote 3.16-17).

5. MEDITE

Nan Jozye 1.8, Sòm 1.1-2, otè yo pale de “meditasyon” (repase nan tèt). Yo aprann nou nou ka fè siksè nan lavi nou, nan tout nivo, si nou repase pawòl nou li yo epi mete yo an pratik. Konsa, lè w fin li oswa etidye yon vèsè, ou ka mete yon ti tan tou kout pou w medite sa w te li a. Pandan w ap repase l, w ap reponn kèk kesyon sa yo : kilès ki di sa ? Ak kilès l ap pale? Kisa li di pou m fè? Eske m ka fè l ? Anpil fwa, gen moun ki kritike lòt moun ki pap fè Levanjil, poutan yo menm yo pa fè sa yo li, tande e konprann. Imajine w si chak kretyen
tap li e pratike sa yo li a kòman Legliz Kris la tap briye.

6. PRATIKE

Jan nou sot wè l nan medite a, pratik la trè enpòtan. Konn anpil vèsè, gen plizyè sètifika, patisipe nan etid biblik ak lòt seminè pa fè
pèsonn kretyen pou sa. Daprè Jezi, moun kap antre nan wayòm Bondye a se moun ki fè volonte Bondye (Matye 7.21). Konsa, lè w fin li yon tèks nan Bib la, fòk ou mete l an pratik. Ou dwe evite li twòp tou paske kiryozite ka fè w parese nan poze bon aksyon si w pa janm fè sa w konnen. Anvi konnen, anvi wè pa vle di anvi pratike. Byenke se sa ki pi difisil la, pratike sa w konnen se pi bon mwayen pou w montre w se
kretyen. Epi tou, si w pa pratike sa w li ak sa w etidye, sa vle di w pa kwè tout bon vre (Jan 14.15).

7. MEMORIZE

Nan Som 119.11, David te di : « Mwen sere pawòl ou yo nan kè m pou m pa fè peche kont ou ». Daprè tèks sa a, lè ou memorize yon vèsè oswa yon pawòl, li ka anpeche w fè sa Bondye pa vle. Trè souvan, se inyorans ak bliye ki fè nou peche. Pafwa, nou fè eksprè men konsyans nou repwoche nou aprè. Plis w ap li Bib la, se plis w ap konnen sa Bondye vle ak sa li pa vle e jan w dwe viv tou. Plis w ap pratike se plis w ap kenbe sa w konnen. Ou pa bezwen kenbe anpil vèsè nan tèt ou. Sa ki pi enpòtan an se konprann epi memorize a ap vin fasil pandan w ap pratike l.

8. PATAJE

Si sa ou li yo bon jis ou pratike yo, ou ka fè lòt moun pratike yo tou. Pou w fè sa, fòk ou pataje sa w te dekouvri ak yo : lakay ou, nan
lekòl…nenpòt kote ou ye ak nenpòt zanmi an. Pataje sa w konnen se dezyèm mwayen pou w kenbe l, aprè pratike. Pa kenbe sa ki bon pou
ou, se sa ki pou fè w gen konpasyon pou moun ki pa konvèti yo ak frè e sè ou kap viv nan peche.

Dènye koze

Yon Bib pa ka montre w se kretyen men se sa ki ladan yo ki kapab. Malerezman, genyen l pa sifi, sinon, tout moun kap vann Bib te ka kretyen. Li enpòtan pou w kòmanse chanje abitid e atitid ou anvè Bib ou paske li gen pawòl pou beni w e jije w tou.

Jerome Dorsonne Emerson Jde

vendredi 26 octobre 2018

Pwoblèm nan pwosesis fiyansay la



Si gen kretyen ki renmen ki pa vle fiyanse, genyen ki vle men ki pa kapab. Yo rankontre anpil obstak, kòmanse nan paran, pase nan Legliz pou rive nan lasosyete. Men kèk pwoblèm yon moun ki vle fiyanse ka rankontre.

1. Pwoblèm pèsonèl

Premye pwoblèm nan pèsonèl. Se yon mank konfyans fas ak egzijans preparasyon maryaj la mande. Youn nan patnè yo konn santi yo pa gen matirite pou angaje yo devan paran oswa devan Legliz. Mank konfyans sa konn fè pa janm gen dyalòg sou avni renmen an. Tout renmen ki pa gen avni ka kraze nenpòt lè. Konsa tou, jèn gason an konn pa gen konfyans nan fi a, menm jan pou fi a. Yo tou de pè angaje yo pou yo pa regrèt demen.

2. Pwoblèm ekonomik

Ka gen volonte e nesesite pou fiyanse, san paran yo pa mete dezakò epi patnè yo pa gen lajan pou ni fiyanse ni prepare maryaj la nan yon lane. Pwoblèm ekonomik sa ka fè paran yo e responsab Legliz yo pa konseye oswa
ankouraje fiyansay la, yon manyè pou evite lòt pwoblèm nan fwaye paske pwoblèm ki egziste avan ka egziste e menm ogmante aprè.

Sepandan, gen koup ki konn deside fiyanse malgre tout sa ki ta anpeche yo. Selon dizon yo, fiyansay la oswa maryaj la fèt palafwa. Mwen pap di li pa bon men se pa yon desizyon tout moun ki renmen ka pran. Se pa paske w gen lafwa ki fè lavi a pap di. Lafwa se yon gan pou pare boul nan kan an men sa pa vle di yo pap choute sou ou. Agwo, pwblèm ekonomik yo ka bay de pwoblèm : paran yo pa wè avni relasyon an, fiyanse yo pa gen ase mwayen pou prepare maryaj la nan yon ti tan.

3. Pwoblèm paran

Gason an konn vle fiyanse, paran fi a pa dakò. Sa rive pou fi a tou, paran patnè li a pa dakò. Ka gen plizyè rezon ki eksplike sa: pwoblèm ekonomi, imatirite, kwayans relijye, pwoblèm pèsonèl oswa familyal. Poutan, de jèn paran yo e Legliz pat dakò fiyanse nan yon tan vin oblije marye nan yon lòt tan akoz gwosès. Ou ta di gen plis seryozite nan tann gwosès pou fè maryaj pase fiyanse jèn yo pou yo marye.

 Paran yo dwe kòmanse pale ak pitit yo avan
menm yo angaje yo nan renmen pou konsèy yo ka gen plis valè nan moman ki nesesè. Gen patnè ki pa teni kont de dezakò paran yo, yo fiyanse e rive marye. Kwaksa, li toujou bon pou paran yo fè pati moun kap deside fiyansay e maryaj la, sitou nan ka yon maryaj kretyen. Se yon benediksyon, sosyete a dakò e Legliz la apresye l.

4. Pwoblèm nan Legliz

Se pa tout Legliz ki gen tradisyon fiyanse jèn ki renmen. Yo plis mete dezakò nan renmen pase mete prensip pou renmen yo vin ofisyèl. Sa fè,
renmen vin plis fèt an kachèt, gen plis imoralite seksyèl e gen plis posiblite pou gen maryaj fòse pase fiyansay pou maryaj nòmal. Legliz la ta dwe premye kote pou renmen an jwenn ankadreman. Se pa lòt moun aprè pastè a e paran ki ta dwe antre an premye nan bay jèn yo konsèy sou renmen. Lè fiyansay la jwenn
blokis nan Legliz, li posib pou renmen an kraze oswa koup la kite pou kontinye nan yon lòt Legliz kap konprann e dakò pou yo fè sa yo vle.

5. Pwoblèm konviksyon kretyen

Pwoblèm konviksyon an pa egziste nan maryaj la, li te la depi nan renmen, li pase nan fiyansay epi l rive nan maryaj. Patnè yo pat gen tan pou
wè sa. Pafwa, yo pa chita sou kwayans moun yo renmen an, yo plis wè sou bote oswa enterè ki pa gen anyen awè ak vrè entansyon pou marye. Se sa ki fèli posib pou de kretyen ki soti nan Legliz diferan konnen anpil konfli nan kay.
E se pou rezon sa tou, anpil Legliz pa dakò fidèl yo marye ak lòt fidèl.

An reyalite, se pa pou pam pi bon men se pou evite konfli ki gen rasin yo nan doktrin, tradisyon e lidèchip kèk Legliz. Madanm nan konn bezwen al nan vèydenwi, nan jèn, mari a pa dakò jis paske l pa fè pastè a konfyans osinon li pa kwè nan sa madanm nan kwè a. Gen kèk madanm ki plis renmen aktivite
Legliz paske pran swen mari l e gen mari ki plis okipe Legliz la pase fanmi l.

Reyalite sa yo ap detwi fanmi kretyen yo tankou rat kap manje pay nan sak. Men, li posib pou nouvo koup fiyanse yo evite sa nan bon jan dyalòg ak refleksyon avan yo angaje yo.

"Enpòtans fiyansay nan renmen"
Jérôme Dorsonne Emerson

Byento disponib

On n’est jamais trop jeune pour servir Dieu

  1 Samuel 2.22-26 22  Or Héli était fort vieux, et il apprit tout ce que faisaient ses fils à tout Israël, et qu’ils couchaient avec les ...