dimanche 15 novembre 2015
Méditation du jour #18: Hier, aujourd'hui et demain
Notre vie sur la terre se divise en ces trois temps : hier, aujourd’hui et demain. Le matin, au réveil, vous vous souvenez de ce que vous avez fait hier et vous planifiez la journée pour régler vos activités. Le soir venu, vous êtes obligé de tout abandonner pour vous rendre au lit dans l’espoir que vous verrez demain. Voilà votre exercice depuis votre existence sur la terre.
Vous savez que l’année a 12 mois, 52 semaines et 365 jours en général, mais vous ignorez complètement lequel de ces jours où vous n’existerez plus. Vous vivez comme si vous n’allez jamais vieillir, voire mourir. La vie qui vous permet de voir aujourd’hui et de penser à demain est de Dieu. Ceci est tellement vrai que vous lui remerciez tous les jours pour votre sommeil, votre réveil et votre santé. Mais, qu'avez-vous fait pour lui hier? Que ferez-vous pour lui aujourd'hui et demain?
Vous prenez soin de votre corps, de vos vêtements, de vos maisons, de votre famille et de vos biens chaque jour. Vous vous dites aujourd’hui que vous allez profiter de cette journée pour continuer ce que vous avez commencé hier. Ce soir, vous allez vous préparer pour demain.
Les 128 victimes de Paris ont eu peut-être chacune un plan pour 14 novembre 2015 mais ils n’ont pas eu l’opportunité à cause d’un aujourd’hui qui ne leur a pas permis de voir un demain.
Et vous ? Qu’avez-vous planifié hier pour aujourd’hui ? N’avez-vous pas une réconciliation à faire ? Quelle est la dernière fois que vous avez vu un grand parent qui habite loin de vous ? Aurez-vous le temps de tout faire aujourd’hui ? Y-a-t-il quelque chose que vous ne pouvez pas manquer aujourd’hui ? Avez-vous commis une erreur hier et que vous voulez la réparer aujourd’hui ? Ne serait-il pas sage de faire l’essentiel aujourd’hui puisque demain n’est à personne ? A vous de voir bien sûr mais je vous encourage à prendre toutes les bonnes decisions aujourd'hui même.
Bonne journée !
Bonne adoration !
Bonne semaine !
Jérôme Dorsonne Emerson.
samedi 14 novembre 2015
Méditation du jour #17 : Vous êtes libre!
La possibilité d'action ou de mouvement, voilà comment on définit la liberté au sens général. Confronté à une contrainte, vous avez le choix de choisir entre obéir ou désobéir.
La liberté rend chaque personne responsable de ses actes. Dans l'ignorance ou dans la connaissance, nous faisons souvent des choix qui compliquent notre vie. Malheureusement, nous croyons souvent que nos souffrances sont le résultat du hasard ou de notre malchance, pour ne pas dire le destin.
Vous avez choisi d'épouser un partenaire infidèle en dépit des conséquences que cela peut entraîner dans l'avenir. Votre passion, comme je disais autrefois, vous a empêché de réfléchir. Quelques années plus tard, des problèmes surgissent dans votre foyer au point que l'ultime décision est le divorce. Mais, en réalité, n'était-ce pas vous qui avez fait ce choix? N'étiez-vous pas libre de chosir entre le mariage et la rupture? Oui, mais votre liberté vous a poussé à satisfaire vos désirs. Ben, assumez votre responsabilité.
Soyez un homme courageux, une femme forte. Ne donnez à personne votre place dans votre propre vie, car si vous utilisez mal votre liberté, vous payerez les pots cassés tôt ou tard.
J'ai connu des gens qui pensent que la liberté peut changer les lois de la nature ou disons, celle de Dieu, ou encore les prophéties bibliques. Non! Si oui, on serait tous des dieux sur la terre, des acheteurs qui viennent faire la course et rentrer chez eux pour consommer...
Vous êtes libre et Dieu l'est également et plus que vous entant que votre créateur. Si Dieu avait doté à Adam et Eve le libre arbitre, ce n'était pas pour devenir ses supérieurs. Après leur création, ils ont reçu l'ordre de ne pas manger le fruit. Jusque là, ils étaient libres mais n'oublions pas que l'ordre supposait une punition en cas de viol: la mort! (Genèse 2.16-17)
Si vous avez choisi de mener votre vie comme bon vous semble, ce n'est pas parce que Dieu n'existe pas mais parce qu'il ne vous force pas à agir contre votre volonté. Cependant, souvenez-vous toujours que Dieu est non seulement libre, mais surtout souverain et omnipotent.
Celui qui a choisi de suivre Christ s'est servi de sa liberté pour obtenir son salut ainsi que toutes les bénédictions divines. Jésus a dit aux disciples d'aller évangéliser (Matthieu 28.15). Évangéliser c'est parler de l'evangile aux non-croyants. Eux, ils sont libres d'accepter ou de refuser l'évangile (Marc 16.16). En même temps, ils attendent ce qui arrivera en retour. Moi franchement, je crois que Dieu se fache contre ceux qui forcent les gens à se convertir que ces gens memes qui refusent de se convertir.
Ma première croyance est fondée sur le libre arbitre; choix de Dieu dès la création alors que la deuxième est fondée sur le formalisme; ce qui rend le salut du prétendu croyant plus difficile que jamais.
N'ayant pas respecté sa liberté, l'evangéliste l'a contraint de croire or la foi est la réponse du coeur, et non de la bouche qui est au service de tout ce qui peut ou veut exprimer: la colère, l'amour, la haine. Romains 10.8-10 dit:
" Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut,..." Laissez donc votre bouche parle selon votre liberté.
Vous êtes libre de faire de cette journée la plus heureuse de votre vie. Qu'elle soit meilleure que celle d'hier.
#Prions pour Paris!
Jérôme Dorsonne Emerson
vendredi 13 novembre 2015
La connaissance et la sagesse
L’information, par la lecture ou par l’écoute, et les expériences sont les
deux éléments qui constituent ce qu’on appelle « connaissance». Si tous les
élèves d’une même classe ne sont pas intelligents, le professeur n’est pas
forcément responsable puisque pour être intelligent, par la connaissance (et
non par l’instinct), il faut avoir une bonne mémoire. En effet, la mémoire est
la faculté de se rappeler de ce qu’on a vu ou appris. Or, les élèves ont vu et
appris la même chose en classe.
Être un connaisseur ou un savant ne veut pas dire qu’on est sage, car la
sagesse, c’est la prudence, la crainte, la bonne conduite, la lumière de l’esprit.
Le fait de connaitre beaucoup de choses ne fait pas de vous un sage. Vous pouvez
être la personne la plus orgueilleuse au monde avec toutes vos compétences. Je suis prudent quand je sais
que mes paroles et mes actes, (mes connaissances) peuvent me mettre en danger.
Alors, je ne parle pas ou je n’agis pas, non parce que je suis muet ou ignorant,
mais parce que dois appliquer la sagesse.
Quatre mots différents sont
cités dans Proverbes 5.1-2 : « Mon fils, sois attentif à ma sagesse, Prête l'oreille à mon intelligence, Afin que tu conserves la réflexion, Et que tes lèvres gardent la
connaissance. » L’attention à
la sagesse est rarissime. Certaines personnes n’apprécient pas les gens qui
sont sages. Pour eux, c’est de la faiblesse. Et oui, c’est de la faiblesse mais
une faiblesse pour l’intégrité et la conscience. La sagesse fait réfléchir
tandis que la connaissance excite la volonté à agir. « Moi, la sagesse, dit Salomon, j'ai
pour demeure le discernement, et je possède la science de la réflexion. »
(Proverbes 8.12)
A l’église, dans les formations théologiques, les croyants et les prédicateurs ont beaucoup de
connaissances. Ils savent beaucoup de Dieu et de l’Évangile. Dans les
conférences, les participants aiment tellement écouter qu’ils passeraient toute
une nuit à poser des questions au conférencier pour connaitre et comprendre. Pourtant, les pasteurs ont
toujours à se plaindre de leurs attitudes. Pourquoi ? Parce qu’ils
ne pratiquent pas ce qu’ils ont appris. Ce n’est pas qu’ils n’ont pas la bonne
mémoire, mais ils ne sont pas sages.
La connaissance est le fait de savoir tandis que la sagesse est le fait de
savoir comment appliquer son savoir. Je sais que Dieu est omniprésent. Il est
donc partout. Il me voit dans tout ce que je fais. Nous lisons en Hébreux 4.13
ceci : « Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert
aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. » Malgré tout, je suis libre de pécher sans me rendre
compte de sa présence. Qui ne connait pas cette parole ? :« La
crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse.. » (Proverbes
1.7a).
Voilà donc le test de cette journée : si vous êtes sage, commencez par
le prouver en agissant dans la crainte de Dieu.
Jérôme Dorsonne Emerson
jeudi 12 novembre 2015
Un test pour pour les chrétiens membres de Facebook!
Mon comportement sur les réseaux sociaux est-il cohérent avec ma foi chrétienne ?
Les 10 questions à se poser avant de poster ses publications sur Internet.
Il fut un temps, j’étais très éloignée de l’Église. Je ne peux donc que mieux comprendre le ressenti des hommes et des femmes hors de l’Église à la lecture de certains contenus publiés sur Internet.
Bien entendu, on ne peut pas plaire à tout le monde. Sans oublier que la vérité peut parfois être difficile à accepter. Mais exprimer un point de vue difficile et être tout bonnement dénué de charité sont deux choses bien différentes.
Je ne sais pas s’il s’agit là du contrecoup d’un synode particulièrement haut en couleurs, ou de l’étrangeté surnaturelle qui plane toujours en cette période de l’année, mais ces derniers temps, on ne pourra pas dire que les esprits de part et d’autre ne se sont pas déchaînés sur Internet.
J’en ai le cœur brisé quand je pense à certaines personnes qui auraient pu s’intéresser au catholicisme depuis la visite du pape François mais ne franchissent pas le pas car la plupart d’entre nous (moi y-compris) n’ont pas vraiment atteint le même niveau de joie, d’humilité évangélisatrice et de confiance en Dieu dont le pape François a témoigné au quotidien.
N’en déplaise à certains, dans nos conversations en ligne, nos paroles sont entendues de tous. Point de discussions en privé à l’ère d’Internet. Tel que me l’a dit récemment l’une de mes sœurs : « Parfois, j’aimerais que les catholiques apprennent à user de leurs voix ‘intérieures ! ».
Nous sommes à tout moment suivis. Y compris par des personnes qui essaient de trouver le Christ dans notre comportement. Même les athées comprennent que notre attitude est la manifestation visible de Jésus dans l’Église. Malheureusement, lorsque ce n’est pas le cas, nous ne remplissons pas notre rôle pour le salut de l’âme. Tout en restant fidèles à nous-mêmes et à l’Église, nous pouvons agir en connaissance de cause.
Je vous propose de vous poser les 10 questions suivantes avant de poster quoi que ce soit sur le Web, que ce soit un billet sur un blog, un statut sur Facebook, un message sur Twitter ou sur un forum :
Cette publication rapprochera-t-elle les autres de Dieu ?
Cette publication est-elle vraie, charitable, et respectueuse ?
Si quelqu’un en dehors de l’Église catholique la lisait, serait-il(elle) scandalisé(e) ?
Suis-je en train de colporter des rumeurs ou de dire du mal de quelqu’un ?
Me suis-je mis(e) à la place de la personne de laquelle je parle ? Ai-je réfléchi à ses sentiments, sa famille, et les différentes expériences de vie qui l’ont mené(e) à se comporter et penser de la sorte ?
Serais-je tout aussi content(e) de cette publication dans une semaine, un mois ou deux ans ?
Ma réponse est-elle motivée par une volonté de me justifier moi-même, ou par l’amour ?
Cette publication apporte-t-elle de lumière au monde, ou plus de noirceur ?
Est-il nécessaire ou utile que je partage mon opinion sur ce sujet dans ce forum ?
Suis-je inspiré(e) par le Saint Esprit en publiant ce contenu ?
Pas sûre de me sentir très à l’aise quand je pense à certains commentaires que j’ai pu poster sur le web dans le passé !
Notre présence en ligne appelle au discernement. Bien entendu, ces questions très simples ne sont pas la panacée. Mais sans même se les poser, il suffit juste de prendre un moment avant de publier quoi que ce soit sur Internet pour prendre le recul nécessaire, au lieu d’être esclaves de réactions épidermiques, de la peur et de la colère.
SŒUR THERESA ALETHEIA NOBLE
Info Chrétienne
10 Novembre 2015
Les 10 questions à se poser avant de poster ses publications sur Internet.
Il fut un temps, j’étais très éloignée de l’Église. Je ne peux donc que mieux comprendre le ressenti des hommes et des femmes hors de l’Église à la lecture de certains contenus publiés sur Internet.
Bien entendu, on ne peut pas plaire à tout le monde. Sans oublier que la vérité peut parfois être difficile à accepter. Mais exprimer un point de vue difficile et être tout bonnement dénué de charité sont deux choses bien différentes.
Je ne sais pas s’il s’agit là du contrecoup d’un synode particulièrement haut en couleurs, ou de l’étrangeté surnaturelle qui plane toujours en cette période de l’année, mais ces derniers temps, on ne pourra pas dire que les esprits de part et d’autre ne se sont pas déchaînés sur Internet.
J’en ai le cœur brisé quand je pense à certaines personnes qui auraient pu s’intéresser au catholicisme depuis la visite du pape François mais ne franchissent pas le pas car la plupart d’entre nous (moi y-compris) n’ont pas vraiment atteint le même niveau de joie, d’humilité évangélisatrice et de confiance en Dieu dont le pape François a témoigné au quotidien.
N’en déplaise à certains, dans nos conversations en ligne, nos paroles sont entendues de tous. Point de discussions en privé à l’ère d’Internet. Tel que me l’a dit récemment l’une de mes sœurs : « Parfois, j’aimerais que les catholiques apprennent à user de leurs voix ‘intérieures ! ».
Nous sommes à tout moment suivis. Y compris par des personnes qui essaient de trouver le Christ dans notre comportement. Même les athées comprennent que notre attitude est la manifestation visible de Jésus dans l’Église. Malheureusement, lorsque ce n’est pas le cas, nous ne remplissons pas notre rôle pour le salut de l’âme. Tout en restant fidèles à nous-mêmes et à l’Église, nous pouvons agir en connaissance de cause.
Je vous propose de vous poser les 10 questions suivantes avant de poster quoi que ce soit sur le Web, que ce soit un billet sur un blog, un statut sur Facebook, un message sur Twitter ou sur un forum :
Cette publication rapprochera-t-elle les autres de Dieu ?
Cette publication est-elle vraie, charitable, et respectueuse ?
Si quelqu’un en dehors de l’Église catholique la lisait, serait-il(elle) scandalisé(e) ?
Suis-je en train de colporter des rumeurs ou de dire du mal de quelqu’un ?
Me suis-je mis(e) à la place de la personne de laquelle je parle ? Ai-je réfléchi à ses sentiments, sa famille, et les différentes expériences de vie qui l’ont mené(e) à se comporter et penser de la sorte ?
Serais-je tout aussi content(e) de cette publication dans une semaine, un mois ou deux ans ?
Ma réponse est-elle motivée par une volonté de me justifier moi-même, ou par l’amour ?
Cette publication apporte-t-elle de lumière au monde, ou plus de noirceur ?
Est-il nécessaire ou utile que je partage mon opinion sur ce sujet dans ce forum ?
Suis-je inspiré(e) par le Saint Esprit en publiant ce contenu ?
Pas sûre de me sentir très à l’aise quand je pense à certains commentaires que j’ai pu poster sur le web dans le passé !
Notre présence en ligne appelle au discernement. Bien entendu, ces questions très simples ne sont pas la panacée. Mais sans même se les poser, il suffit juste de prendre un moment avant de publier quoi que ce soit sur Internet pour prendre le recul nécessaire, au lieu d’être esclaves de réactions épidermiques, de la peur et de la colère.
SŒUR THERESA ALETHEIA NOBLE
Info Chrétienne
10 Novembre 2015
Méditation du jour #15: Le vrai amour n'existe pas.
Le vrai amour n'existe pas
Il est plus facile d'attendre quelque chose que d'agir pour la trouver. La vie, en ce sens, est pour certains un combat, et pour d'autres un hasard.
Il ne faut pas attendre l'arrivée du vrai amour. Il n'existe pas. Non, le vrai amour n'existe pas. Cela peut vous paraître bizarre, mais bientôt, peut-être en lisant ce texte, vous me comprendrez.
Si certains couples ne sont pas des modèles pour encourager les jeunes à s'aventurer dans la vie conjugale, l'amour n'y est pour rien. Deux personnes ont décidé de s'unir pour vivre ensemble parce qu'elles ont cru faire le meilleur choix. Si les choses tournent mal, elles sont responsables. L'amour ne fait aucun mal. Avant tout, c'est un sentiment. Cependant, on peut se tromper de ce sentiment lorsque le choix est basé sur l'apparence ou sur un intérêt.
Un inconnu vous attire par sa beauté, son attitude ou sa reputation. Sans vous informer sur les moindres détails, vous commencez à être passionné jusqu'à tomber amoureux. Cette passion ne vous donne pas la chance d'agir par raison. Parfois, vous croyez que la personne aimée est parfaite. C'est la personne que vous cherchiez depuis longtemps. Vient le moment pour la connaître deux ans après ou dans le foyer, vous réalisez que vous avez fait un mauvais choix. Boum! L'amour est accusé.
Je vous ai dit que le vrai amour n'existe pas parce que d'après ce que je viens de vous expliquer, il n'y avait pas d'amour. Cela pouvait être n'importe quoi sauf l'amour. Le vrai amour se construit. C'est comme une maison. Elle n'existe pas encore mais bientôt j'y serai et ce sera la demeure de ma famille.
Le vrai amour est une histoire, une vraie histoire. Il a son début, ses souffrances, ses lecons et ses expériences. Il se contruit dans la connaissance de l'autre, dans le dialogue, dans la patience. Il vous faut du temps pour le construire mais ne pensez pas qu'il soit comme un produit exposé au supermarché. Le vrai amour n'est pas un repas tout fait trouvé sur la table. C'est de préférence un repas que vous avez pris du temps pour préparer. D'autres personnes peuvent ne pas aimer le goût alors que c'est le plus délicieux.
Vous croyez que le vrai amour n'existe pas parce que vous n'êtes pas prêt à le construire.
En attendant d'être prêt, je vous souhaite une excellente journée dans la grâce du Seigneur. Demeurez bénis!
Jérôme Dorsonne Emerson
Il est plus facile d'attendre quelque chose que d'agir pour la trouver. La vie, en ce sens, est pour certains un combat, et pour d'autres un hasard.
Il ne faut pas attendre l'arrivée du vrai amour. Il n'existe pas. Non, le vrai amour n'existe pas. Cela peut vous paraître bizarre, mais bientôt, peut-être en lisant ce texte, vous me comprendrez.
Si certains couples ne sont pas des modèles pour encourager les jeunes à s'aventurer dans la vie conjugale, l'amour n'y est pour rien. Deux personnes ont décidé de s'unir pour vivre ensemble parce qu'elles ont cru faire le meilleur choix. Si les choses tournent mal, elles sont responsables. L'amour ne fait aucun mal. Avant tout, c'est un sentiment. Cependant, on peut se tromper de ce sentiment lorsque le choix est basé sur l'apparence ou sur un intérêt.
Un inconnu vous attire par sa beauté, son attitude ou sa reputation. Sans vous informer sur les moindres détails, vous commencez à être passionné jusqu'à tomber amoureux. Cette passion ne vous donne pas la chance d'agir par raison. Parfois, vous croyez que la personne aimée est parfaite. C'est la personne que vous cherchiez depuis longtemps. Vient le moment pour la connaître deux ans après ou dans le foyer, vous réalisez que vous avez fait un mauvais choix. Boum! L'amour est accusé.
Je vous ai dit que le vrai amour n'existe pas parce que d'après ce que je viens de vous expliquer, il n'y avait pas d'amour. Cela pouvait être n'importe quoi sauf l'amour. Le vrai amour se construit. C'est comme une maison. Elle n'existe pas encore mais bientôt j'y serai et ce sera la demeure de ma famille.
Le vrai amour est une histoire, une vraie histoire. Il a son début, ses souffrances, ses lecons et ses expériences. Il se contruit dans la connaissance de l'autre, dans le dialogue, dans la patience. Il vous faut du temps pour le construire mais ne pensez pas qu'il soit comme un produit exposé au supermarché. Le vrai amour n'est pas un repas tout fait trouvé sur la table. C'est de préférence un repas que vous avez pris du temps pour préparer. D'autres personnes peuvent ne pas aimer le goût alors que c'est le plus délicieux.
Vous croyez que le vrai amour n'existe pas parce que vous n'êtes pas prêt à le construire.
En attendant d'être prêt, je vous souhaite une excellente journée dans la grâce du Seigneur. Demeurez bénis!
Jérôme Dorsonne Emerson
mercredi 11 novembre 2015
Le fruit au milieu du jardin est le vagin d'Eve!
Beaucoup de ceux qui
ne croient pas en Dieu avancent cette thèse: le fruit qui est au milieu du
jardin est le vagin d’Ève. Ainsi, Adam a péché en ayant choisi d’entrer en
relation sexuelle avec Ève. Fausse interprétation! Voyons maintenant ce qui est écrit. Nous lisons en Genèse 1.28:
Dieu les bénit, et
Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez;...
Remarquez les mots féconds,
multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez. Ils renvoient tous à
l’homme et à la femme. Analysons leur sens brièvement.
o Soyez féconds…
La fécondation
est l’union de deux cellules sexuelles, mâle et femelle. Dieu n’avait
pas donné à l’homme le droit de féconder avec les animaux. C’est pourquoi Il
interdit la bestialité qui est le fait qu’une personne oriente sa sexualité vers
un animal. Voici ce qu’Il a prescrit en Lévitique 18.23 : “Tu n’auras
pas de relations avec une bête, ce qui te rendrait impur; et aucune femme ne
s’offrira à une bête pour s’y accoupler; ce serait de la dépravation”.
o
Multipliez…
La multiplication est le fait d’augmenter une quantité. L’homme
en l’union avec la femme ont pour devoir de s’accoupler pour augmenter le nombre
de personnes qui existe dans le monde. Moi, je suis le cinquième des dix
enfants de ma mère. C’est par la sexualité que je suis venu au monde, toi et
tes parents également. On ne peut donc ignorer le sexe.
o
Remplissez…
Le remplissage est
l’action de remplir, mettre dans un contenant. L’enfant est le contenu, et la
terre le contenant. L’homme et la femme ont pour devoir de remplir la terre
d’enfants qui le feront à leur tour quand ils seront eux aussi matures.
Cela-dit, tous les parents actuels ont été des enfants. Jusque là, il ne s'agit pas de vagin pour fruit au milieu du jardin.
o
L’assujetissez…
Enfin, assujettir c’est
placer sous une domination absolue, soumettre. En Ephésiens 6.1 l’apôtre Paul
demande aux enfants d’obéir à leur parent : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est
juste ».
Tous les rois, les
princes, les prophètes, les guerriers, les présidents, les apôtres, les
pasteurs, les évangélistes, les docteurs, les enseignants d’hier, d’aujourd’hui
et de demain sont nés grâce aux rapports sexuels. Excepté Jésus qui a été conçu
par la vertu du Saint-Esprit.
Dieu a tout prévu
pour l’avenir de ce monde. En aucun cas, il n’est question de vagin ou
de sexe pour interpréter l’arbre au milieu du jardin. La sexualité
est donc une création de Dieu. Cependant Dieu la conditionne en ce que nous appelons le mariage.
Le fruit au milieu du jardin n'est pas le vagin d'Eve!
Jerome Dorsonne Emerson
Méditation du jour #14: L’état et la position du croyant
L'etat et la position du croyant
L’adjectif dérivé de « ciel » est « céleste », celui de « Dieu » est « divin », de « Christ » est « chrétien » et celui de « évangile » est « évangélique ». Vous avez la nationalité du pays où vous êtes né et non celui où vous aimeriez naître. Ainsi, vous êtes haïtien, si vous êtes né en Haïti. Par contre, si vous voulez adopter une autre nationalité, vous allez devoir vous naturaliser. Dès lors, vous ne ferez plus partie de l’Etat haïtien, puisque vous avez la nationalité d’un autre Etat. Vous n’êtes plus sous la loi d’Haïti mais sous celle adoptée par votre nouvelle nation.
Cependant, en dépit de votre nouvelle appartenance, vous n’avez pas changé. Vous êtes toujours vous-même et vous pouvez avoir le même nom. Votre couleur ne change pas ni votre corps. En plus de cela, vous parlez toujours la langue de votre ancien Etat. Rien ne vous empêche, bien sûre, de retourner dans votre pays pour visiter vos parents et vos amis.
Enonçons maintenant le principe de ce que nous venons d’exposer. Votre position détermine votre état (pas l’Etat que nous venons de parler). Une position est un lieu où une chose ou une personne est placée. L’état a plusieurs sens mais considérons le sens selon lequel on parle de « situation physique, morale ou affective d’un être vivant.
Un verset suffira comme exemple : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17) Etre en Christ, c’est la position du croyant alors que son état est « sa nouvelle créature » qui fait que les choses anciennes ne sont plus. La nouvelle créature que vous êtes peut-être comparée à la naturalisation. En d’autres termes, c’est l’adoption en Jésus-Christ (Romains 8.14-16 ; Galates 4.6).
Cet exemple peut nous aider à comprendre le terme « chrétien ».
Revenons maintenant à ce que nous avons parlé au début. L’adjectif dérivé de Christ est chrétien. Si je suis en Christ, je suis chrétien. Etre à l’église n’est pas « être en Christ» puisque Christ n’habite pas une église. Après sa résurrection, il est monté au ciel et il a promis à ses disciples qu’il serait avec eux tous les jours jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28.20b). Christ est partout, il n’a pas une demeure fixe. Il n’habite pas l’église mais il est là. Par conséquent, vous êtes chrétien partout où vous êtes puisque Christ est partout avec vous.
Si vos actes diffèrent de vos paroles ou du moins, de votre position, quelque chose ne marche pas. Autrement, il faut qu’il y ait une correction, comme nous l’avons expliqué hier matin.
Certains chrétiens s’en fichent de leur attitude parmi les non-croyants. Ils vivent comme s’ils étaient encore des incrédules. L’apôtre Paul a écrit: « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. » (Colossiens 4.5)
Etes-vous chrétien ?
C’est facile de le savoir : votre position doit déterminer votre état.
Que Dieu vous bénisse ce matin par toutes sortes de bénédictions car il peut tout.
Bonne journée.
Jérôme Dorsonne Emerson
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https://m.facebook.com/Vie-et-Partage-957888570947776/
L’adjectif dérivé de « ciel » est « céleste », celui de « Dieu » est « divin », de « Christ » est « chrétien » et celui de « évangile » est « évangélique ». Vous avez la nationalité du pays où vous êtes né et non celui où vous aimeriez naître. Ainsi, vous êtes haïtien, si vous êtes né en Haïti. Par contre, si vous voulez adopter une autre nationalité, vous allez devoir vous naturaliser. Dès lors, vous ne ferez plus partie de l’Etat haïtien, puisque vous avez la nationalité d’un autre Etat. Vous n’êtes plus sous la loi d’Haïti mais sous celle adoptée par votre nouvelle nation.
Cependant, en dépit de votre nouvelle appartenance, vous n’avez pas changé. Vous êtes toujours vous-même et vous pouvez avoir le même nom. Votre couleur ne change pas ni votre corps. En plus de cela, vous parlez toujours la langue de votre ancien Etat. Rien ne vous empêche, bien sûre, de retourner dans votre pays pour visiter vos parents et vos amis.
Enonçons maintenant le principe de ce que nous venons d’exposer. Votre position détermine votre état (pas l’Etat que nous venons de parler). Une position est un lieu où une chose ou une personne est placée. L’état a plusieurs sens mais considérons le sens selon lequel on parle de « situation physique, morale ou affective d’un être vivant.
Un verset suffira comme exemple : « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17) Etre en Christ, c’est la position du croyant alors que son état est « sa nouvelle créature » qui fait que les choses anciennes ne sont plus. La nouvelle créature que vous êtes peut-être comparée à la naturalisation. En d’autres termes, c’est l’adoption en Jésus-Christ (Romains 8.14-16 ; Galates 4.6).
Cet exemple peut nous aider à comprendre le terme « chrétien ».
Revenons maintenant à ce que nous avons parlé au début. L’adjectif dérivé de Christ est chrétien. Si je suis en Christ, je suis chrétien. Etre à l’église n’est pas « être en Christ» puisque Christ n’habite pas une église. Après sa résurrection, il est monté au ciel et il a promis à ses disciples qu’il serait avec eux tous les jours jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28.20b). Christ est partout, il n’a pas une demeure fixe. Il n’habite pas l’église mais il est là. Par conséquent, vous êtes chrétien partout où vous êtes puisque Christ est partout avec vous.
Si vos actes diffèrent de vos paroles ou du moins, de votre position, quelque chose ne marche pas. Autrement, il faut qu’il y ait une correction, comme nous l’avons expliqué hier matin.
Certains chrétiens s’en fichent de leur attitude parmi les non-croyants. Ils vivent comme s’ils étaient encore des incrédules. L’apôtre Paul a écrit: « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. » (Colossiens 4.5)
Etes-vous chrétien ?
C’est facile de le savoir : votre position doit déterminer votre état.
Que Dieu vous bénisse ce matin par toutes sortes de bénédictions car il peut tout.
Bonne journée.
Jérôme Dorsonne Emerson
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