La conscience est une conviction intime de ce qui est moralement et humainement bien ou mal. C’est la présence à l’esprit d’une idée, d’une notion ou d’une réalité sensible. Il est donc prudent de croire que nous pouvons faire tout ce qui nous parait bon car la moralité n’est pas l’évangile.
La moralité est la mode vie, l’attitude et les valeurs morales d’une personne. Une fois que nous obéissons tous à une règle de conduite acceptable dans la société, elle devient morale. Pourtant, l’évangile nous invite à ne pas prendre part aux œuvres infructueuses des ténèbres (Ephésiens
5.11).
En outre, la repentance est bien le fait de regretter la vie que nous avons eue dans les ténèbres. Comment pouvons-nous donc être sûrs que nous ne violons pas les règles du Seigneur ? Notre conscience, formée à partir de nos mœurs, peut-elle nous dicter la volonté de Dieu ? Pas toujours !
En effet, qu’est-ce que le péché ? La Bible nous dit que c’est la transgression de la loi (1 Jean 3.4). Or, la transgression est la violation volontaire d’une obligation morale ou sociale.
L’apôtre Paul a écrit ceci : « Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience » (Romains 13.5). Il s’agit ici des principes nous obligeant à nous soumettre aux autorités supérieures (Romains 13.1) et non aux préceptes de l’évangile qui doivent être enseignés (Matthieu 28.20). Face à des menaces interdisant la prédication de l'Evangile, Jean et Pierre ont du refuser d'obéir aux autorités plutôt qu'à Dieu (Actes 4.19-20).
L’enseignement fait référence à des leçons d’une discipline, donc il faut des élèves. Connaissant l’importance de l’endoctrinement évangélique, on ne peut prétendre que la conscience humaine puisse reconnaitre tous les péchés puisqu’il y a des péchés volontaires et involontaires. L'apôtre Paul parle de la conscience faible et souillée (1 Corinthiens 8.7).
Il y a tellement de choses désagréables dans le monde que seul le Saint-Esprit peut nous aider à connaître la volonté de Dieu. Parfois, quand notre conscience est en paix, Dieu est dans sa grande colère. Nous disons que c’est la volonté de Dieu alors que sa parole le défend.
Le conseil d’or est d’examiner ce qui lui est agréable (Ephésiens 5.10) et non ce que notre conscience nous dit de faire, car elle reconnait pas tous les péchés.
Continuons à serair le Seigneur !
Jérôme Dorsonne Emerson
Ecrivain / Conférencier