En attendant les pas du jour
La nuit tombe sur la cité
Comme une fumée infernale
Qui s’abonne
Aux fins de mes journées
Ce sentiment du
carnage
M’espionne
M’environne
Et me met sur mes pieds de vigile
Ce soir, comme
beaucoup d’autres,
Le sommeil s’éloigne
Mes doux rêves me manquent
Mon esprit n’a pas de repos
Ô pauvre gardien !
Le silence me
transit
Mes compagnons aboient
La reine et les princes roupillent
Je courtise l’heure
Et je suis tellement impatient
De pouvoir entendre les pas du jour
Qui revient au son des cocoricos
C’est une vie
de mort
Une mort pleine d’envies
Hier, j’ai
entendu parler d’espoir
Aujourd’hui, je veux le voir
Afin de connaître sa couleur
J’ai soif de le toucher
Pour que mes pétoches
Se retirent de mon esprit
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