dimanche 15 novembre 2015

PARALLELE: La liberté au point de vue biblique

VOUS SEREZ RÉELLEMENT LIBRES

La liberté est aujourd’hui présentée comme le moyen par excellence de s’épanouir en tant qu’être humain. Selon ce concept, la liberté correspond à notre intérêt personnel. Si je suis libre, je le suis pour moi-même. Sous cet angle, on s’attaque à ma liberté toutes les fois qu’on m’ empêche de faire ce que j’ai le goût de vivre. Finalement, cette liberté fait la promotion du "moi", de mes intérêts sans égard à ceux des autres ou de la collectivité.
Vive la liberté!
Sur le plan psychologique et philosophique, il est fréquent d’entendre des discours qui mettent l’accent sur la liberté des mœurs. Par exemple, même si on est marié, on peut avoir des aventures extraconjugales sous prétexte de se faire du bien à soi-même. Les notions de fidélité et d’engagement sont reléguées au second plan car ce qui prime d’abord, c’est mon bonheur et ma satisfaction personnelle. Comme certains aiment le dire: "je suis fidèle à ce que je suis." Pour ces personnes, être heureux commence par se faire plaisir à soi-même. Même si ce raisonnement est tordu, le simple fait qu’il soit devenu une façon de vivre pour un grand nombre de gens de notre génération le rend acceptable et tout à fait normal. Et lorsqu’une chose devient la norme, tous le font.
La liberté selon Jésus-Christ
La Parole de Dieu propose également sa définition de la liberté. Peu de gens savent que le message évangélique est l’un des premiers qui, dans l’Antiquité, a fait la promotion de la liberté et de l’égalité entre les hommes. "Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ" (Galates 3:26-28). Ce passage illustre bien l’esprit biblique de la liberté entre les êtres humains. Il ne s’agit pas ici de défaire les classes sociales existantes, mais de démontrer que sur la base de la foi, Dieu regarde les croyants, quel que soit leur statut social ou leur sexe, comme égaux devant Lui.
"Je suis libre"
Dans la première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul traite encore de liberté, mais sous un angle bien différent de ce que nous entendons aujourd’hui. "Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit." (1 Cor. 6:12). Dans l’épître aux Galates, il déclare : "C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude" (Gal. 5:1). Ces deux passages nous laissent clairement entrevoir que le sens biblique de la liberté est d’abord celui de la maîtrise de soi. Ici, la liberté n’est pas le pouvoir de se livrer à tous nos penchants naturels, mais d’être justement capables de les dominer.
Contradiction?
Alors que la liberté, au sens moderne du terme, nous enseigne à vivre en faisant tout ce qu’il faut pour atteindre le bonheur personnel, la liberté au sens biblique nous déclare que le bonheur recherché se trouve dans le fait de ne plus être esclaves de nos pulsions. Est-ce utopique de penser ainsi? Par expérience, je sais à quel point les gens qui se livrent en toute liberté à leurs penchants finissent presque toujours seuls et malheureux. Bien sûr, ils se sont bien amusés pendant un certain temps, mais dans presque tous les cas, le jour est arrivé où ils ont dû rendre des comptes. Ils se croyaient effectivement libres, mais cette liberté les a plutôt rendus esclaves d’eux-mêmes. Combien d’hommes et de femmes ont perdu l’estime de leur famille et de leurs amis simplement parce qu’ils ont voulu profiter de leur droit à la liberté? Cependant, Jésus-Christ nous affranchit de cette fausse liberté pour nous rendre véritablement libres: libres de la folie qui séjourne en nous. "Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira." (Jean 8:31-32).

Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
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Lisez une Méditation chaque matin avec Jérôme Dorsonne Emerson sur ce blog. 

Méditation du jour #18: Hier, aujourd'hui et demain


Notre vie sur la terre se divise en ces trois temps : hier, aujourd’hui et demain. Le matin, au réveil, vous vous souvenez de ce que vous avez fait hier et vous planifiez la journée pour régler vos activités. Le soir venu, vous êtes obligé de tout abandonner pour vous rendre au lit dans l’espoir que vous verrez demain. Voilà votre exercice depuis votre existence sur la terre.

Vous savez que l’année a 12 mois, 52 semaines et 365 jours en général, mais vous ignorez complètement lequel de ces jours où vous n’existerez plus. Vous vivez comme si vous n’allez jamais vieillir, voire mourir.  La vie qui vous permet de voir aujourd’hui et de penser à demain est de Dieu. Ceci est tellement vrai que vous lui remerciez tous les jours pour votre sommeil, votre réveil et votre santé. Mais, qu'avez-vous fait pour lui hier? Que ferez-vous pour lui aujourd'hui et demain?

Vous prenez soin de votre corps, de vos vêtements, de vos maisons, de votre famille et de vos biens chaque jour. Vous vous dites aujourd’hui que vous allez profiter de cette journée pour continuer ce que vous avez commencé hier. Ce soir, vous allez vous préparer pour demain.

Les 128 victimes de Paris ont eu peut-être chacune un plan pour 14 novembre 2015 mais ils n’ont pas eu l’opportunité à cause d’un aujourd’hui qui ne leur a pas permis de voir un demain.

Et vous ? Qu’avez-vous planifié hier pour aujourd’hui ? N’avez-vous pas une réconciliation à faire ? Quelle est la dernière fois que vous avez vu un grand parent qui habite loin de vous ? Aurez-vous le temps de tout faire aujourd’hui ? Y-a-t-il quelque chose que vous ne pouvez pas manquer aujourd’hui ? Avez-vous commis une erreur hier et que vous voulez la réparer aujourd’hui ? Ne serait-il pas sage de faire l’essentiel aujourd’hui puisque demain n’est à personne ? A vous de voir bien sûr mais je vous encourage à prendre toutes les bonnes decisions aujourd'hui même.

Bonne journée !
Bonne adoration !
Bonne semaine !

Jérôme Dorsonne Emerson.

samedi 14 novembre 2015

Méditation du jour #17 : Vous êtes libre!



La possibilité d'action ou de mouvement, voilà comment on définit la liberté au sens général. Confronté à une contrainte, vous avez le choix de choisir entre obéir ou désobéir.

La liberté rend chaque personne responsable de ses actes. Dans l'ignorance ou dans la connaissance, nous faisons souvent des choix qui compliquent notre vie. Malheureusement, nous croyons souvent que nos souffrances sont le résultat du hasard ou de notre malchance, pour ne pas dire le destin.

Vous avez choisi d'épouser un partenaire infidèle en dépit des conséquences que cela peut entraîner dans l'avenir. Votre passion, comme je disais autrefois, vous a empêché de réfléchir. Quelques années plus tard, des problèmes surgissent dans votre foyer au point que l'ultime décision est le divorce. Mais, en réalité, n'était-ce pas vous qui avez fait ce choix? N'étiez-vous pas libre de chosir entre le mariage et la rupture? Oui, mais votre liberté vous a poussé à satisfaire vos désirs. Ben, assumez votre responsabilité.

Soyez un homme courageux, une femme forte. Ne donnez à personne votre place dans votre propre vie, car si vous utilisez mal votre liberté, vous payerez les pots cassés tôt ou tard.

J'ai connu des gens qui pensent que la liberté peut changer les lois de la nature ou disons, celle de Dieu, ou encore les prophéties bibliques. Non! Si oui, on serait tous des dieux sur la terre, des acheteurs qui viennent faire la course et rentrer chez eux pour consommer...

Vous êtes libre et Dieu l'est également et plus que vous entant que votre créateur. Si Dieu avait doté à Adam et Eve le libre arbitre, ce n'était pas pour  devenir ses supérieurs. Après leur création, ils ont reçu l'ordre de ne pas manger le fruit. Jusque là, ils étaient libres mais n'oublions pas que l'ordre supposait une punition en cas de viol: la mort! (Genèse 2.16-17)

Si vous avez choisi de mener votre vie comme bon vous semble, ce n'est pas parce que Dieu n'existe pas mais parce qu'il ne vous force pas à agir contre votre volonté. Cependant, souvenez-vous toujours que Dieu est non seulement libre, mais surtout souverain et omnipotent.

Celui qui a choisi de suivre Christ s'est servi de sa liberté pour obtenir son salut ainsi que toutes les bénédictions divines.  Jésus a dit aux disciples d'aller évangéliser (Matthieu 28.15). Évangéliser c'est parler de l'evangile aux non-croyants. Eux, ils sont libres d'accepter ou de refuser l'évangile (Marc 16.16). En même temps, ils attendent ce qui arrivera en retour. Moi franchement, je crois que Dieu se fache contre ceux qui forcent les gens à se convertir que ces gens memes qui refusent de se convertir.

Ma première croyance est fondée sur le libre arbitre; choix de Dieu dès la création alors que la deuxième est fondée sur le formalisme; ce qui rend le salut du prétendu croyant plus difficile que jamais.

N'ayant pas respecté sa liberté, l'evangéliste l'a contraint de croire or la foi est la réponse du coeur, et non de la bouche qui est au service de tout ce qui peut ou veut exprimer: la colère, l'amour, la haine. Romains 10.8-10 dit:

" Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut,..." Laissez donc votre bouche parle selon votre liberté.

Vous êtes libre de faire de cette journée la plus heureuse de votre vie. Qu'elle soit meilleure que celle d'hier.

#Prions pour Paris!

Jérôme Dorsonne Emerson


vendredi 13 novembre 2015

La connaissance et la sagesse

L’information, par la lecture ou par l’écoute, et les expériences sont les deux éléments qui constituent ce qu’on appelle « connaissance». Si tous les élèves d’une même classe ne sont pas intelligents, le professeur n’est pas forcément responsable puisque pour être intelligent, par la connaissance (et non par l’instinct), il faut avoir une bonne mémoire. En effet, la mémoire est la faculté de se rappeler de ce qu’on a vu ou appris. Or, les élèves ont vu et appris la même chose en classe.

Être un connaisseur ou un savant ne veut pas dire qu’on est sage, car la sagesse, c’est la prudence, la crainte, la bonne conduite, la lumière de l’esprit. Le fait de connaitre beaucoup de choses ne fait pas de vous un sage. Vous pouvez être la personne la plus orgueilleuse au monde avec toutes vos compétences. Je suis prudent quand je sais que mes paroles et mes actes, (mes connaissances) peuvent me mettre en danger. Alors, je ne parle pas ou je n’agis pas, non parce que je suis muet ou ignorant, mais parce que dois appliquer la sagesse.

Quatre mots différents sont cités dans Proverbes 5.1-2 : « Mon fils, sois attentif à ma sagesse, Prête l'oreille à mon intelligence, Afin que tu conserves la réflexion, Et que tes lèvres gardent la connaissance. » L’attention à la sagesse est rarissime. Certaines personnes n’apprécient pas les gens qui sont sages. Pour eux, c’est de la faiblesse. Et oui, c’est de la faiblesse mais une faiblesse pour l’intégrité et la conscience. La sagesse fait réfléchir tandis que la connaissance excite la volonté à agir. « Moi, la sagesse, dit Salomon, j'ai pour demeure le discernement, et je possède la science de la réflexion. » (Proverbes 8.12)

A l’église, dans les formations théologiques, les croyants et les prédicateurs ont beaucoup de connaissances. Ils savent beaucoup de Dieu et de l’Évangile. Dans les conférences, les participants aiment tellement écouter qu’ils passeraient toute une nuit à poser des questions au conférencier pour connaitre et comprendre. Pourtant, les pasteurs ont toujours à se plaindre de leurs attitudes. Pourquoi ? Parce qu’ils ne pratiquent pas ce qu’ils ont appris. Ce n’est pas qu’ils n’ont pas la bonne mémoire, mais ils ne sont pas sages.

La connaissance est le fait de savoir tandis que la sagesse est le fait de savoir comment appliquer son savoir. Je sais que Dieu est omniprésent. Il est donc partout. Il me voit dans tout ce que je fais. Nous lisons en Hébreux 4.13 ceci : « Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. » Malgré tout, je suis libre de pécher sans me rendre compte de sa présence. Qui ne connait pas cette parole ? :« La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse.. » (Proverbes 1.7a).

Voilà donc le test de cette journée : si vous êtes sage, commencez par le prouver en agissant dans la crainte de  Dieu.

Jérôme Dorsonne Emerson


jeudi 12 novembre 2015

Un test pour pour les chrétiens membres de Facebook!

Mon comportement sur les réseaux sociaux est-il cohérent avec ma foi chrétienne ?

Les 10 questions à se poser avant de poster ses publications sur Internet.

Il fut un temps, j’étais très éloignée de l’Église. Je ne peux donc que mieux comprendre le ressenti des hommes et des femmes hors de l’Église à la lecture de certains contenus publiés sur Internet.

Bien entendu, on ne peut pas plaire à tout le monde. Sans oublier que la vérité peut parfois être difficile à accepter. Mais exprimer un point de vue difficile et être tout bonnement dénué de charité sont deux choses bien différentes.

Je ne sais pas s’il s’agit là du contrecoup d’un synode particulièrement haut en couleurs, ou de l’étrangeté surnaturelle qui plane toujours en cette période de l’année, mais ces derniers temps, on ne pourra pas dire que les esprits de part et d’autre ne se sont pas déchaînés sur Internet.

J’en ai le cœur brisé quand je pense à certaines personnes qui auraient pu s’intéresser au catholicisme depuis la visite du pape François mais ne franchissent pas le pas car la plupart d’entre nous (moi y-compris) n’ont pas vraiment atteint le même niveau de joie, d’humilité évangélisatrice et de confiance en Dieu dont le pape François a témoigné au quotidien.

N’en déplaise à certains, dans nos conversations en ligne, nos paroles sont entendues de tous. Point de discussions en privé à l’ère d’Internet. Tel que me l’a dit récemment l’une de mes sœurs : « Parfois, j’aimerais que les catholiques apprennent à user de leurs voix ‘intérieures ! ».

Nous sommes à tout moment suivis. Y compris par des personnes qui essaient de trouver le Christ dans notre comportement. Même les athées comprennent que notre attitude est la manifestation visible de Jésus dans l’Église. Malheureusement, lorsque ce n’est pas le cas, nous ne remplissons pas notre rôle pour le salut de l’âme. Tout en restant fidèles à nous-mêmes et à l’Église, nous pouvons agir en connaissance de cause.

Je vous propose de vous poser les 10 questions suivantes avant de poster quoi que ce soit sur le Web, que ce soit un billet sur un blog, un statut sur Facebook, un message sur Twitter ou sur un forum :

Cette publication rapprochera-t-elle les autres de Dieu ?
Cette publication est-elle vraie, charitable, et respectueuse ?
Si quelqu’un en dehors de l’Église catholique la lisait, serait-il(elle) scandalisé(e) ?
Suis-je en train de colporter des rumeurs ou de dire du mal de quelqu’un ?
Me suis-je mis(e) à la place de la personne de laquelle je parle ? Ai-je réfléchi à ses sentiments, sa famille, et les différentes expériences de vie qui l’ont mené(e) à se comporter et penser de la sorte ?
Serais-je tout aussi content(e) de cette publication dans une semaine, un mois ou deux ans ?
Ma réponse est-elle motivée par une volonté de me justifier moi-même, ou par l’amour ?
Cette publication apporte-t-elle de lumière au monde, ou plus de noirceur ?
Est-il nécessaire ou utile que je partage mon opinion sur ce sujet dans ce forum ?
Suis-je inspiré(e) par le Saint Esprit en publiant ce contenu ?
Pas sûre de me sentir très à l’aise quand je pense à certains commentaires que j’ai pu poster sur le web dans le passé !

Notre présence en ligne appelle au discernement. Bien entendu, ces questions très simples ne sont pas la panacée. Mais sans même se les poser, il suffit juste de prendre un moment avant de publier quoi que ce soit sur Internet pour prendre le recul nécessaire, au lieu d’être esclaves de réactions épidermiques, de la peur et de la colère.

SŒUR THERESA ALETHEIA NOBLE
Info Chrétienne
10 Novembre 2015

Méditation du jour #15: Le vrai amour n'existe pas.

Le vrai amour n'existe pas

Il est plus facile d'attendre quelque chose que d'agir pour la trouver. La vie, en ce sens, est pour certains un combat, et pour d'autres un hasard.

Il ne faut pas attendre l'arrivée du vrai amour. Il n'existe pas. Non, le vrai amour n'existe pas.  Cela peut vous paraître bizarre, mais bientôt, peut-être en lisant ce texte, vous me comprendrez.

Si certains couples ne sont pas des modèles pour encourager les jeunes à s'aventurer dans la vie conjugale, l'amour n'y est pour rien. Deux personnes ont décidé de s'unir pour vivre ensemble parce qu'elles ont cru faire le meilleur choix. Si les choses tournent mal, elles sont responsables. L'amour ne fait aucun mal. Avant tout, c'est un sentiment. Cependant, on peut se tromper de ce sentiment lorsque le choix est basé sur l'apparence ou sur un intérêt.

Un inconnu vous attire par sa beauté, son attitude ou sa reputation. Sans vous informer sur les moindres détails, vous commencez à être passionné jusqu'à tomber amoureux. Cette passion ne vous donne pas la chance d'agir par raison. Parfois, vous croyez que la personne aimée est parfaite. C'est la personne que vous cherchiez depuis longtemps. Vient le moment pour la connaître deux ans après ou dans le foyer, vous réalisez que vous avez fait un mauvais choix. Boum! L'amour est accusé.

Je vous ai dit que le vrai amour n'existe pas parce que d'après ce que je viens de vous expliquer, il n'y avait pas d'amour. Cela pouvait être n'importe quoi sauf l'amour. Le vrai amour se construit. C'est comme une maison. Elle n'existe pas encore mais bientôt j'y serai et ce sera la demeure de ma famille.

Le vrai amour est une histoire, une vraie histoire. Il a son début, ses souffrances, ses lecons et ses expériences. Il se contruit dans la connaissance de l'autre, dans le dialogue, dans la patience. Il vous faut du temps pour le construire mais ne pensez pas qu'il soit comme un produit exposé au supermarché. Le vrai amour n'est pas un repas tout fait trouvé sur la table. C'est de préférence un repas que vous avez pris du temps pour préparer. D'autres personnes peuvent ne pas aimer le goût alors que c'est le plus délicieux.

Vous croyez que le vrai amour n'existe pas parce que vous n'êtes pas prêt à le construire.

En attendant d'être prêt, je vous souhaite une excellente journée dans la grâce du Seigneur. Demeurez bénis!

Jérôme Dorsonne Emerson

mercredi 11 novembre 2015

Le fruit au milieu du jardin est le vagin d'Eve!

 Beaucoup de ceux qui ne croient pas en Dieu avancent cette thèse: le fruit qui est au milieu du jardin est le vagin d’Ève. Ainsi, Adam a péché en ayant choisi d’entrer en relation sexuelle avec Ève. Fausse interprétation! Voyons maintenant ce qui est écrit. Nous lisons en Genèse 1.28:

Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez;...

Remarquez les mots féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez. Ils renvoient tous à l’homme et à la femme. Analysons leur sens brièvement.


o   Soyez féconds…

La fécondation est l’union de deux cellules sexuelles, mâle et femelle. Dieu n’avait pas donné à l’homme le droit de féconder avec les animaux. C’est pourquoi Il interdit la bestialité qui est le fait qu’une personne oriente sa sexualité vers un animal. Voici ce qu’Il a prescrit en Lévitique 18.23 : “Tu n’auras pas de relations avec une bête, ce qui te rendrait impur; et aucune femme ne s’offrira à une bête pour s’y accoupler; ce serait de la dépravation”.

o   Multipliez…

La multiplication  est le fait d’augmenter une quantité. L’homme en l’union avec la femme ont pour devoir de s’accoupler pour augmenter le nombre de personnes qui existe dans le monde. Moi, je suis le cinquième des dix enfants de ma mère. C’est par la sexualité que je suis venu au monde, toi et tes parents également. On ne peut donc ignorer le sexe.

o   Remplissez…


Le remplissage est l’action de remplir, mettre dans un contenant. L’enfant est le contenu, et la terre le contenant. L’homme et la femme ont pour devoir de remplir la terre d’enfants qui le feront à leur tour quand ils seront eux aussi matures. Cela-dit, tous les parents actuels ont été des enfants. Jusque là, il ne s'agit pas de vagin pour fruit au milieu du jardin.

o   L’assujetissez…

Enfin, assujettir c’est placer sous une domination absolue, soumettre. En Ephésiens 6.1 l’apôtre Paul demande aux enfants d’obéir à leur parent : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste ».
Tous les rois, les princes, les prophètes, les guerriers, les présidents, les apôtres, les pasteurs, les évangélistes, les docteurs, les enseignants d’hier, d’aujourd’hui et de demain sont nés grâce aux rapports sexuels. Excepté Jésus qui a été conçu par la vertu du Saint-Esprit.

Dieu a tout prévu pour l’avenir de ce monde. En aucun cas, il n’est question de vagin ou de sexe pour interpréter l’arbre au milieu du jardin. La sexualité est donc une création de Dieu. Cependant Dieu la conditionne en ce que nous appelons le mariage. 

Le fruit au milieu du jardin n'est pas le vagin d'Eve!

Jerome Dorsonne Emerson

On n’est jamais trop jeune pour servir Dieu

  1 Samuel 2.22-26 22  Or Héli était fort vieux, et il apprit tout ce que faisaient ses fils à tout Israël, et qu’ils couchaient avec les ...