La vie est rose, la vie est noire.
Tantôt rose,
tantôt noire.
Rose et noire.
Choses et pouvoirs.
Clauses et devoirs.
Le tic-tac du suspens fatal rythme le silence qui enveloppe mes peurs. Je sens arriver le malheur tel un char de deuil qui parcourt la terre de la Rome antique. Mais quel est ce silence qui parle si fort?
Mes oreilles ont écouté tous les amphigouris du coin. Rien, vraiment, ne m'est étrange dans cette feue société victime de l'insécurité mentale.
Aujourd'hui, c'est le bonheur. Demain, c'est le malheur. Le souffle vient, il s'en va. La joie, ici-bas, n'est pas amie du toujours, mais du parfois, et pour plus d'un, du jamais. Certains la volent, mais elle s'enfuit toujours. Pourtant, elle est là, difficile de la saisir quand l'obscurité la cache sous ses ailes.
Non, ce n'est pas le soleil qui donne la lumière. C'est l'ouverture des yeux. Ce n'est pas son coucher qui produit l'obscurité. C'est la fermeture de ces yeux quand le sommeil drogue le psyché.
La vie vient en paix, elle laisse la guerre à son départ. La seule personne qui est toujours joyeuse est la mort, cette épouse infidèle de l'existence. Je parie qu'elle serait moins cruelle si elle avait un cœur dans un corps mortel. Dommage.
La vie est rose, la vie est noire.
Parfois rose,
souvent noire.
Rose et noire.
Choses et pouvoirs.
Clauses et devoirs.
Pause, au-revoir.
JDE
@ Décembre 2018
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