vendredi 22 août 2025

🔺 Les 5 types d'amour à éviter dans votre projet de mariage

 


Dans la version révisée de mon prochain ouvrage, Les Causes et les Conséquences du Mariage Précoce, j’alerte les jeunes fiancés sur cinq types d’engagements amoureux dont ils devraient se méfier afin d’éviter un mariage précipité. Ces formes d’attachement font partie des neuf causes majeures identifiées comme étant à l’origine du mariage précoce. Ils sont expliqués en détails dans ce livre qui ne tardera pas à voir le jour en septembre 2025. 

1.    L’amour intéressé

Ce type d’amour est motivé par un bénéfice personnel. En réalité, il n’existe pas d’amour totalement dépourvu d’intérêt, mais la tendance actuelle accorde une place excessive à l’intérêt pécuniaire ou à d’autres profits matériels. L’intérêt peut aveugler le sentiment et provoquer un engagement émotionnel biaisé. Le mariage devient alors un moyen de préserver un avantage, plutôt qu’une expression d’amour véritable. La Bible prône un amour désintéressé, comme le souligne 1 Corinthiens 13.5: « L’amour ne cherche pas son propre intérêt. » Cela ne signifie pas qu’elle condamne tout intérêt légitime, comme le désir d’être aimé, sécurisé ou stable, mais elle rejette l’intérêt manipulateur, celui qui instrumentalise l’autre pour des profits personnels. Il ne faut pas oublier que la durée d’un intérêt n’est jamais garantie. Certes, l’argent est nécessaire pour assurer la stabilité du foyer, mais il ne devrait jamais être le moteur principal du choix d’un conjoint. Un mariage fondé sur un amour intéressé risque de se briser si les époux ne prennent pas conscience de cette fragilité.

    2.    L’amour par pitié

L’amour par pitié peut être à l’origine du mariage précoce. Ce type d’amour pousse parfois une jeune femme à satisfaire les désirs de son fiancé, non par conviction, mais par crainte de le voir sombrer dans le malheur ou se tourner vers d’autres femmes. Elle agit par compassion, pensant lui éviter une souffrance, mais au détriment de sa propre liberté et de son discernement. Pourtant, ses actes sont sincères.

Un mariage fondé sur la pitié se termine souvent par des reproches, des regrets, et parfois des projets de divorce ou de séparation. Ce n’est pas une base solide pour construire un foyer. Il est certes injuste de juger les autres sur leurs apparences, mais personne n’est obligé d’embrasser le malheur en plein jour, sous prétexte de sauver quelqu’un. Comprendre les motivations émotionnelles derrière le mariage précoce permet d’identifier les pièges affectifs.

    3.    L’amour d’enfance

L’endroit où vous avez passé votre enfance n’est pas toujours le lieu où vous rencontrerez la personne idéale. Il ne devrait donc pas constituer une raison valable pour vous marier avec elle. Le taux de mariages précoces risque d’augmenter considérablement si cela se produit. Parfois, les habitudes enracinées dans l’enfance peuvent vous empêcher de découvrir le véritable caractère du fiancé avec qui vous avez grandi. Une résidence de quelques années dans un pays étranger, un changement de situation financière, des nouveaux amis, l’acculturation ; tout peut provoquer des obstacles dans le foyer. L’amour d’enfance est souvent innocent et son innocence peut donner naissance à un mariage immature qui, à son tour, produira le divorce.

    4.    L’amour frivole

La frivolité d’un amour peut mener au mariage précoce. Poussé par une passion irréfléchie, le fiancé cherche à protéger son sentiment, et le mariage devient alors un moyen de légitimer cette légèreté. Souvent, la femme frivole peine à faire un choix définitif. Son inquiétude la pousse à l’erreur, et, dans sa confusion, elle finit par choisir un homme au hasard, simplement pour fuir ses incertitudes.

    5.    L’amour résigné

Un amour résigné est ce sentiment qui pousse à accepter passivement tout ce qui advient dans une relation. Le fiancé, conscient que sa fiancée ne l’aime pas, attend simplement le jour du mariage pour être avec elle. Il se dit que cela ira. Pourtant, le véritable amour ne mérite pas la résignation. Celle-ci transforme l’individu en victime silencieuse, le plaçant dans un état de non-droit qui le prive du bonheur conjugal. Le mariage ne devrait pas être perçu comme un simple cadeau de l’amour, mais comme le fruit d’un mérite partagé, fondé sur l’engagement sincère et réciproque.

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jeudi 21 août 2025

🔺 Il n’y a pas d’Église sans théologie.

 

Cet article fait partie de la série: Pourquoi étudier la théologie? Vous pouvez lire le numéro 1 👉Pourquoi étudier la théologie?

Bonne ou mauvaise, grande ou petite, locale ou universelle, l’Église n’existe pas sans une forme de théologie. Connaissez-vous une Église mal structurée ? Qu’elle soit orthodoxe ou marginale, catholique, protestante, adventiste, mormone ou témoin de Jéhovah, la théologie est inhérente à toute forme d’Église. D’où la nécessité de redécouvrir ce terme, longtemps banalisé et réservé aux leaders évangéliques et aux intellectuels.

En effet, dès qu’il est question de Dieu, de Jésus, de conversion, de paradis ou d’enfer, il s’agit de théologie, mais pas de la théologie au sens où elle résumait toute forme d’étude, qu’elle soit païenne ou chrétienne. Le vodouisant qui parle de Dieu fait un travail de théologien. L’athée qui rejette l’existence de Dieu fait aussi de la théologie. Le simple fait de parler de Dieu, en bien ou en mal, relève de la théologie.

L’Église est imprégnée de théologie

La théologie n’est pas uniquement académique ni un jargon réservé aux érudits. Toute réflexion sur Dieu est théologique. Si vous croyez que Dieu ne voit pas les problèmes d’Haïti, ou que les Haïtiens ne doivent pas adorer Jésus, c’est encore de la théologie.

Ordinairement, le culte dominical commence par la prière, se poursuit par des cantiques et se termine par une prédication. Tout est centré sur Dieu : on le prie, on l’adore, on prêche sa parole en invitant les membres à placer leur foi en lui. Les messages sont tous tirés de la Bible, ce livre qui révèle la volonté et le plan de Dieu pour l’humanité. Ainsi, l’Église est le fruit de la théologie. L’Église vit et respire une théologie.

La grande question

Puisque l’Église ne peut exister sans théologie, quelle est la théologie de votre pasteur? Comment votre pasteur conçoit-il Dieu? Le voit-il comme un juge qui punit et non comme un Père qui pardonne? Que prêche-t-on dans votre Église sur les moyens du salut, l’amour, le pardon, la foi et les œuvres? Croyez-vous vraiment que vous irez au ciel après la mort? Y aura-t-il un retour de Jésus-Christ? Rien qu’en réfléchissant aux réponses possibles à ces questions, vous faites déjà de la théologie. C’est très simple.

En conclusion

Vous pourriez me demander: pourquoi étudier la théologie si je fais déjà le travail d’un théologien? Eh bien, je vous poserais cette question: pourquoi étudier la médecine si l’on peut soulager un mal de tête avec un médicament ? Absolument pas. Pour devenir médecin qualifié, des études approfondies sont indispensables. De même, pour devenir un théologien incontestable, l’étude sérieuse de la théologie est incontournable.

mardi 19 août 2025

🔺 Pourquoi étudier la théologie?

 


Si vous croyez que la Bible est la Parole de Dieu, que Dieu existe, et qu’en même temps vous pensez qu’il n’est pas important d’étudier la théologie, vous êtes dans une forme de confusion. À moins d’avoir le projet de vous plonger dans cette magnifique discipline, vous commettez une grave erreur spirituelle en rejetant un domaine qui vous serait pourtant extrêmement utile dans la recherche de la vérité et dans la connaissance de Dieu, de ses relations avec l’humanité, depuis la création jusqu’à la fin des temps.

Heureusement, vous êtes encore en train de lire ces lignes, qui vous aideront d’abord à comprendre la portée de cette étude, ensuite à sortir de la confusion, et enfin à vous engager dans l’apprentissage de la théologie.

Faute de connaissance !

Commençons par ce verset que vous connaissez certainement: « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance » (Osée 4.6). Ce passage souligne l’urgence de ne pas négliger l’étude de la théologie. En effet, nul ne sait tout. Socrate, philosophe grec célèbre et largement étudié, a dit un jour: « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. » Cette citation invite chacun à s’ouvrir à la connaissance en remettant en question ses certitudes.

Alors, si vous pensez savoir suffisamment pour ne pas chercher à comprendre les raisons d’étudier la théologie, c’est que vous croyez tout savoir. Et si ce n’est pas le cas, je vous invite à poursuivre votre lecture dans le paragraphe suivant.

Qu’est-ce que la Bible?

La Bible, comme vous et moi le savons, est la Parole de Dieu. Mais qu’est-ce qui nous prouve qu’elle l’est vraiment? Entre nous qui comprenons le français, nous savons bien que la Bible n’a pas été écrite en français. On nous a appris qu’elle a été rédigée en trois langues différentes, sur une période de mille cinq cents ans: l’hébreu, l’araméen et le grec.

Ainsi, cette Bible que nous appelons depuis des siècles « Parole de Dieu » en français est en réalité une traduction. Zut! Qui a eu cette idée, et surtout cette capacité de traduire soixante-six livres, écrits dans trois langues, sur quinze siècles, en une seule langue? Pourtant, cela a bel et bien eu lieu. C’est le suisse Louis Segond (1810–1885) qui l’a accompli. Théologien, pasteur protestant et professeur d’hébreu et d’Ancien Testament, pour ne citer que ces fonctions, il a marqué l’histoire biblique francophone.

Attention! Ce n’est pas lui qui a décidé de faire ce travail de son propre chef. Il a été officiellement chargé par la Compagnie des Pasteurs de Genève de traduire la Bible en français à partir des textes originaux en hébreu et en grec.

Et grâce à ce travail monumental, des générations de croyants francophones ont pu lire, méditer et vivre la Parole de Dieu dans leur propre langue.

La Bible et la théologie

La Bible n’a pas été traduite par n’importe qui. Ce fut un théologien. Jusqu’en 2002, cette traduction a été révisée pour s’adapter à l’évolution de la langue française. Prenons par exemple ce verset bien connu:

Louis Segond 1910

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse POINT, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Segond 21 (2010)

« En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse PAS, mais ait la vie éternelle. »

Avez-vous remarqué deux corrections? L’adverbe « point » dans la version de 1910 devient « pas » en 2010. Et le « qu’il » a disparu. Pourquoi ces modifications? Ne lit-on pas dans la Bible que nous ne devons ni retrancher ni ajouter? Eh bien oui! C'est écrit en Apocalypse 22:18-19. Alors, pourquoi le fait-on quand même?

En étudiant la théologie, vous comprendrez que traduire n’est pas trahir, mais adapter. Il ne s’agit pas de changer le message, mais de le rendre compréhensible à chaque génération. La langue évolue, et pour que la Parole reste vivante, elle doit être exprimée dans un langage que le peuple comprend.

C’est comme pour Les Chants d’Espérance, dont l’édition 2020 a remplacé « Byen kontan pou m fè sèvis ou » par « Mwen byen kontan pou m sèvi ou » au numéro 4 du Chan Desperans Kreyòl. Le message reste le même, mais la formulation devient plus naturelle pour les fidèles d’aujourd’hui.

Sortir de la confusion

Si ces exemples vous ont amené à penser que la Bible n’est plus crédible, ou si vous doutez de mes modestes démonstrations, je peux le comprendre. Cependant, et c’est là toute l’urgence, il est essentiel d’étudier la théologie. Car plus vous avancerez dans cette discipline, plus vous découvrirez des éléments qui vous étonneront, parfois jusqu’à ébranler votre confiance en cette Parole que l’on appelle “Parole de Dieu”.

Mais ce n’est pas pour vous éloigner de la foi, c’est pour vous ancrer plus profondément dans une compréhension éclairée, solide et spirituellement mature.

En conclusion…

La Bible que vous lisez, quelle que soit sa langue, n’aurait jamais été possible sans la théologie. Oups! J’allais oublier de vous dire que même « Bib la » (1998), la traduction créole, a été révisée. En attendant, sachez que la conjonction « car », traduite en 1998 par « paske », n’apparaît plus dans la version de 2019.

Alors, si vous n’étudiez pas la théologie pour comprendre votre foi et le plan de Dieu pour votre vie, vous avez laissé les théologiens faire ce travail à votre place. Et je dois vous dire sincèrement que vous avez longtemps utilisé leur labeur à votre avantage, sans en mesurer la profondeur.

Dans le prochain texte, nous parlerons de l’importance capitale de la théologie dans l’Église locale. Vous serez surpris d’apprendre des vérités qui vous ont échappé depuis votre conversion. Car seule la théologie peut vous les dévoiler.

Alors, à bientôt!

Jérôme Dorsonne Emerson

Votre humble serviteur en Jésus-Christ

lundi 18 août 2025

🔺 Mariage précoce: découvrez ses quatre aspects les plus fréquents

 


Un mariage est précoce lorsqu’il se produit plus tôt que d’ordinaire entre deux personnes qui s’aiment ou qui sont contraintes de se marier. Il peut présenter plusieurs aspects ou réalités dont les plus fréquents sont les suivants :

1.      Un mariage forcé

Cet aspect du mariage précoce est le plus connu. Le plus souvent, les parents sont tenus pour responsables en raison d’un intérêt économique ou religieux. Le fiancé peut l’exiger aussi selon les circonstances et des motivations douteuses. Le mariage forcé peut désigner une situation où un fiancé se voit contraint de s’unir suite à une grossesse non désirée ou volontaire.  

2.      Un mariage précipité

Un mariage précoce est précipité parce qu’il a lieu sans que les futurs mariés aient réfléchi aux conséquences. Ils s’imaginent qu’une simple cérémonie pourrait effacer leurs fautes et repousser les répercussions. Même si cette décision peut parfois sembler inévitable, elle devrait être précédée de réflexions sérieuses et de dispositions mûrement examinées. Les fiancés devraient penser à leurs responsabilités entant que futurs parents. La tâche devient plus difficile pour les fiancés chrétiens, puisque la Bible impose des exigences de vie conjugale.  Malheureusement, les récits de couples ayant souffert des conséquences d’un mariage précipité rappellent l’importance de la préparation, du discernement et de l’accompagnement spirituel.  

3.      Un mariage sans le respect des normes

Un mariage précoce ne respecte pas les normes du mariage institutionnel, car la vie conjugale ne se limite ni à l’engagement des fiancés lors de la cérémonie ni aux plaisirs sexuels des premiers mois. Le véritable engagement inclut des promesses, et c’est leur accomplissement qui déterminera la sincérité et l’honnêteté des époux.

La Bible dit clairement : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur (Éphésiens 5.22), et « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle (Éphésiens 5.25)».



Trop souvent, l’insoumission de la femme et l’autoritarisme du mari deviennent des obstacles majeurs à l’harmonie du foyer. Pourtant, la soumission biblique ne signifie pas une obéissance servile, mais une disposition à vivre dans l’amour et le respect.  De même, l’autorité du mari, selon la Bible, est une position de service, fondée sur le sacrifice et la bienveillance,  et non sur la domination ou l’asservissement.

 4.      Un mariage sans suivi

Un mariage précoce manque souvent de suivi. Non pas parce qu’il ne le mérite, mais parce que ses fondations ont été mal établies. Il devient alors difficile d’en espérer de grandes choses. Lorsque j’ai décidé de me marier en 2011 avec ma fiancée, je n’avais reçu aucune instruction de mon assemblée sur la vie de couple. Personnellement, je me suis tourné vers des livres pour découvrir certains principes[1]. Mais, par-dessus tout, la Bible m’a été d’une aide très précieuse et elle continue de l’être jusqu’à ce jour. Ce chemin d’apprentissage m’a permis de comprendre que le mariage ne s’improvise pas. Il se construit jour après jour, avec patience, foi et engagement.



Jérome D. Emerson

In LES CAUSES ET LES CONSEQUENCES DU MARIAGE PRECOCE


mercredi 13 août 2025

🔺 Un livre pour explorer la sexualité humaine selon la Bible

 


La sexualité demeure un sujet tabou dans les églises, les familles chrétiennes et la société. Pourtant, elle est une œuvre divine, essentielle à la vie de l’homme et de la femme que Dieu a chargés de remplir la terre et l’administrer (Genèse 1.28). Ignorer cette dimension conduit malheureusement à des conséquences bien connues, telles que les abus sexuels, les grossesses précoces et, plus largement, l’immoralité sexuelle.

Dans un monde peuplé de plus de huit milliards d’habitants, la sexualité ne peut reléguée au silence. Il est donc erroné de penser qu’un jeune chrétien n’est pas prêt à découvrir son corps qui fait partie intégrante de sa vie. Les dérives observées aujourd’hui soulignent avec force l’urgence d’instaurer un programme d’éducation sexuelle, non seulement dans chaque église, mais surtout dans les écoles à vocation chrétienne. Ce besoin criant justifie pleinement l’existence de cet ouvrage, qui se présente comme une réponse valable et nécessaire à cette problématique.


Ce livre se veut une contribution à l’éducation sexuelle des chrétiens aussi bien des citoyens responsables, soucieux de comprendre la sexualité humaine dans une perspective biblique. Il met en lumière l’importance incontournable du mariage dans la vie affective et sentimentale. Somme toute, l’ouvrage se sert d’une large gamme de références bibliques pour explorer la sexualité humaine sous divers angles : théologique, religieux, culturel, émotionnel et conjugal. 

TABLE DES MATIÈRES

 

Préface                                                   11

Note d’intention de l’auteur                 13

Introduction                                         15

Chapitre 1.     L’origine de l’homme                      17

Chapitre 2.     Le corps de l’homme                        27

Chapitre 3.     La sexualité selon la Bible                33

Chapitre 4.     L’acte sexuel                                      45

Chapitre 5.     Les promesses de Dieu à Abraham  53

Chapitre 6.     La sexualité au cœur de la prière     59

Chapitre 7.     Les enfants de Jacob                         65

Chapitre 8.     L’appel des serviteurs de Dieu         69

Conclusion générale                              77

Résumé des chapitres                            79        

Références Bibliographiques                  83


Jérome D. Emerson

mardi 5 août 2025

🔺 L'origine de l'homme, par rappport à la sexualité

 

 L'Eternel Dieu façonna l'homme avec la poussière de la terre. Il insuffla un souffle de vie

dans ses narines et l'homme devint un être vivant.

̶  Genèse 2.7

 L’homme n’est pas le fruit du hasard : son existence résulte de la volonté souveraine et du pouvoir créateur de Dieu. Contrairement à ce que postule l’évolutionnisme, selon lequel l’homme descendrait d’une lignée animale, la Bible affirme que l’homme a été créé directement par Dieu. Il est le seul être façonné à l’image divine, comme le déclare Genèse 1.26 : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. »

Puisque les animaux n’ont pas été créés à l’image de Dieu, il est inconcevable, selon la perspective créationniste, qu’un être tel qu’un singe puisse évoluer pour devenir un homme. Cette idée, bien qu’avancée par l’évolutionnisme, entre en contradiction avec la révélation biblique et la dignité unique conférée à l’humanité.

Dans son évangile, Luc retrace la généalogie de Jésus en affirmant : « Jésus avait environ 30 ans lorsqu'il commença son ministère. Il était, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d'Héli, » (Luc 3.23). Pour souligner son origine humaine, il conclut en mentionnant Adam : « fils d'Énos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu  (Luc 3.38).» En tant que Dieu, Jésus, l'auteur de toute création (Jean 1.1-3), n'aurait pas pu descendre d'un singe qu'il a lui-même créé.           

En déclarant : « Oui, tu es poussière et tu retourneras à la poussière (Genèse 3.19b),» Dieu rappelle à l’homme son origine terrestre. En effet, s’il ne provenait pas de la poussière, il ne pourrait pas y retourner. C’est pourquoi Jésus a affirmé, au sujet de la résurrection : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. (Jean 11.25)». Ainsi, ce n’est pas le corps physique du chrétien qui revivra mais un corps céleste, incorruptible et glorifié comme l’enseigne l’apôtre Paul : «Le premier homme, tiré de la terre, est fait de poussière ; le second homme, [le Seigneur], est du ciel.» (1 Corinthiens 15.47), et encore : « Il faut en effet que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité et que ce corps mortel revête l’immortalité (1 Corinthiens 15.53). »

En conclusion, le retour de l’homme à la poussière ne signifie pas la fin de son existence en tant qu’âme immortelle. Seul son corps, façonné à partir de la poussière, retourne à son origine, tandis que son âme demeure destinée soit au salut, soit à la condamnation (Marc 16.16, Jean 5.28-29).

De la poussière à la vie

         


L’homme est composé de trois parties distinctes : le corps, l’esprit et l’âme (1 Thessaloniciens 5.23). C’est le corps qui est conçu pour assurer la reproduction et perpétuer l’espèce humaine grâce à la sexualité. À sa mort, son corps décomposé retourne à la poussière. Alors, l’homme vit parce que son esprit et son âme résident dans son corps, lui donnant conscience, volonté et relation avec Dieu.

 Il est vrai que Dieu a façonné Adam, le premier homme, à partir de la poussière de la terre. Mais après cette création initiale, la reproduction humaine est devenue possible par l’union sexuelle, comme en témoigne la conception de Caïn, d’Abel et de Seth étant les trois premiers enfants nés et mentionnés dans la Bible après la création (Genèse 4.1, 2, 25).

Pour sauver l’humanité, Jésus n’est pas venu dans un corps angélique ni dans une forme surnaturelle. Il est venu dans un corps pleinement humain, né d’une femme vierge conformément à ce qui est écrit en Matthieu 1.18. D’un point de vue théologique, cela manifeste son désir de s’identifier à sa création. C’est aussi une preuve éclatante que l’espèce humaine a une valeur immense à ses yeux.

S’il était descendu du ciel sous forme adulte, les Juifs auraient peut-être été plus enclins à croire en sa divinité mais cela aurait contourné le processus humain établi par Dieu. En choisissant de venir à la vie comme tout homme, Jésus, notre Sauveur, a sanctifié la condition humaine et affirmé la dignité de la vie terrestre. Notre nature humaine n’est donc pas insignifiante, même si l’injustice et le mépris du monde cherchent à nous en convaincre. Elle demeure précieuse, car elle reflète la gloire de Dieu dans son œuvre créatrice. En nous, Dieu a insufflé son souffle de vie, et c’est cette empreinte divine qui confère à chaque être humain une valeur inestimable.

In fine, la vie qui anime notre corps n’est pas simplement un acte miraculeux isolé, mais le fruit d’un processus voulu par Dieu : la sexualité. D’un point de vue originel, nous sommes des êtres créés par Dieu, mais c’est par la relation sexuelle que la continuité de l’humanité s’est opérée après Adam et Ève.  

Un plan divin dans la volonté humaine

Selon la perspective divine, la sexualité est un moyen sacré établi pour peupler la terre. Forts de cette vérité, certains couples ont choisi de concevoir des enfants sans se conformer à l’ordre divin institué dans le Jardin d’Éden, après la création de la femme : « Dieu les bénit et leur dit: «Reproduisez-vous,… (Genèse 1.28a)».Dans sa fidélité, son amour et sa miséricorde, il ne sanctionne pas systématiquement l’enfant né d’une union libre. Si tel était le cas, je ne serais pas né pour écrire ces lignes, car ma mère m’a conçu en dehors du mariage. Et cet exemple personnel n’est qu’un parmi tant d’autres que l’on trouve dans les récits bibliques, en particulier celui de Salomon, fils d’une relation adultérine, qui devint pourtant le plus grand roi qu’Israël ait jamais connu. Dieu peut transformer ce qui semble être une faute en une source de bénédiction. C’est donc vrai que l’origine ne détermine la destinée, c’est la main de Dieu. Dans sa souveraineté, il choisit ce qui est rejeté pour glorifier son nom (1 Corinthiens 1.26-29).

 Dieu a délégué aux humains le pouvoir de procréation. Il ne crée plus directement des millions d’hommes et de femmes à partir de la poussière comme il l’a fait avec Adam, pour insuffler la vie dans leurs narines, bien que cela ne lui soit nullement impossible. Désormais, ce miracle s’accomplit à travers un processus naturel : neuf mois de gestation dans le corps de la femme.

Chaque jour, des milliers d’enfants naissent à travers le monde, témoignant de ce pouvoir extraordinaire de procréation confié à l’humanité. Ce phénomène quotidien est une preuve vivante de la collaboration entre le divin et le terrestre, entre le Créateur et sa création. À titre d’exemple, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) estime qu’en moyenne, 1 825 enfants naissent chaque jour dans le monde. Ce chiffre, bien qu’impressionnant, ne fait qu’effleurer la grandeur du dessein divin inscrit dans le corps humain. En 2050, l’ONU prévoit un chiffre de 9,5 milliards de personnes sans le monde. Ce chiffre repose sur la sexualité.

Analysons les deux textes suivants.

« Je ferai de toi une grande nation (Genèse 12.2a)».

Dieu désirait fonder une grande nation pour le servir. Pour initier ce plan, il a appelé un seul homme : Abraham (Genèse 12). Celui-ci engendra un fils unique, Isaac, qui devint à son tour le père de deux jumeaux, Ésaü et Jacob. C’est de Jacob, renommé Israël, que sont issus les douze tribus qui formeront le cœur de la nation choisie. Ces douze fils n’ont pas été créés directement par Dieu à partir de la poussière comme Adam. Ils sont nés par le processus naturel de la sexualité.

Dans la poursuite de ce plan, Pharaon a fait le constat en disant: « Ce peuple est maintenant nombreux dans le pays… » (Exode 5.5). L’adjectif "nombreux" ici ne désigne pas une multiplication miraculeuse, mais bien le fruit de générations d’enfants conçus par des hommes et de femmes, dans le cadre de la sexualité humaine.

Ce premier texte nous montre que Dieu, quoique tout-puissant, préfère souvent utiliser des moyens ordinaires pour accomplir des choses extraordinaires.

 « En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle (Jean 3.16a).»

Dieu n’a pas seulement permis à l’homme de perpétuer le don sacré de la sexualité; il a aussi offert son Fils unique pour le sauver du péché. Quel Dieu merveilleux ! Ce double acte, création et rédemption, démontre un amour profond et une sagesse infinie.

En utilisant l’expression "le monde" dans Jean 3.16, Jésus fait référence à des êtres humains vivant sur la surface de la terre. C’est un terme qui englobe toutes les nations, toutes les générations sans distinction. Le pronom relatif "quiconque" signifie littéralement "toute personne qui". Donc, tout homme ou toute femme qui place sa confiance en Jésus reçoit la vie éternelle en contraste avec la vie physique et temporaire hérité d’Adam.

En conclusion…

L’homme a été créé par Dieu et pour sa gloire. La Bible déclare : « Tous ceux qui portent mon nom, que j'ai créés pour ma gloire, que j'ai façonnés, que j'ai faits (Ésaïe 43.7).» Elle ajoute : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu  (1 Corinthiens 10.31).»  Si nous nous sentons redevables envers nos parents, combien plus devrions-nous l’être envers Dieu qui nous les a donnés ? 

Jérôme Dorsonne Emerson

in QUE DIT LA BIBLE SUR LA SEXUALITE?

 



samedi 19 juillet 2025

🔺Ministère ou entreprise ? L’erreur stratégique des jeunes chanteurs évangéliques

 

Entre ministère et entreprise, la frontière est souvent floue pour les jeunes artistes évangéliques, en particulier en Haïti, étant donné les difficultés financières liées à la production en studio et au marketing. Avant de se lancer dans la musique chrétienne, il est crucial de bien comprendre cette distinction. Trop nombreux sont ceux qui investissent du temps et de l’argent sans avoir pris le recul nécessaire. Ce blog a pour but d’alerter les chanteurs en herbe sur une erreur fréquente : considérer la musique chrétienne comme une source de revenus avant de la comprendre comme une vocation.

Expérience personnelle dans le monde musical

En 2010, à Liancourt, grâce au soutien d’amis, j’ai produit mon premier album évangélique, composé de dix titres : une intro, huit chansons et une outro. Malgré cela, ce fut un échec commercial. J’ai persévéré en studio jusqu’à abandonner définitivement en 2019, après la sortie du morceau Mèsi, disponible sur ma chaîne YouTube (Mesi, fre Emerson). Compositeur, chanteur et beatmaker, tous ces atouts semblaient jouer en ma faveur, mais cela n’a pas suffi.

Voyant l’échec approcher, comme ce fut le cas pour le dessin en 2004 à Port-au-Prince, j’ai choisi de chanter pour le plaisir, l’évangélisation et l’édification, tout en aidant d’autres jeunes à percer. J’ai ainsi produit plus de vingt titres, entre collaborations et productions d’autres artistes. Mon investissement s’est ensuite orienté vers l’informatique, l’imprimerie, la promotion de la lecture ainsi que l’enseignement séculier et chrétien. Ces raisons suffisent-elles à conclure que la musique chrétienne est une carrière maudite ? Non. Des artistes comme Delly, Frè Gab ou Loutchina ont prouvé le contraire.

Entre ministère et entreprise 

À mon sens, la musique chrétienne peut relever soit du ministère, soit de l’entreprise, voire d’un équilibre entre les deux.

Ministère : c’est le cas lorsqu’un chanteur ou un groupe s’engage à édifier spirituellement (cf. Éphésiens 5.19, Colossiens 3.16), comme une chorale dans une église locale, où il ne s’agit pas de monétiser l’adoration.

Entreprise : c’est lorsque l’artiste demande une rémunération préalable pour une prestation dans une église, une croisade ou un concert. Il entre alors dans une logique commerciale. Or, la Bible n’encourage pas la transaction dans le culte.

Chant ou cantique spirituel?

Un chant est une composition musicale avec des paroles tandis qu’un cantique est un chant spirituel inspiré pour exprimer la foi. Faut-il forcément produire un album de cantiques spirituels pour faire carrière dans la musique chrétienne ? Non. De plus, la Bible n’impose pas cela. Tout comme les chrétiens peuvent pratiquer la médecine ou enseigner sans vocation spirituelle spécifique, ils peuvent aussi composer des chants patriotiques, sentimentaux ou éducatifs tout en restant fidèles aux valeurs chrétiennes.

Une entreprise dans le ministère

Exiger de l’argent tout en se présentant comme psalmiste crée une confusion, peut-être involontaire. D'autant plus, l’art de chanter n’est pas identifié comme un don spirituel dans les textes bibliques (Romains 12, 1 Corinthiens 12), bien qu’il puisse être utilisé pour servir le Royaume. Le diaconat est un exemple de service non vocationnel. Si, malgré tout, il devient une source de profit, il relève alors du simonisme, qui est condamné dans Actes 8.7–24. Pourtant, rien n’interdit aux chrétiens de chanter des thèmes tels que l’amour, la paix ou l’unité.

L’erreur stratégique

Se lancer dans l’industrie de la musique chrétienne sans évaluer les sacrifices nécessaires pour affronter la réalité. Le succès a un coût. C’est pourquoi les apôtres n’ont jamais échangé des miracles contre de l’argent (Matthieu 10.9). Dieu pourvoit aux besoins de ses serviteurs (3 Jean 5-8). Sa gloire ne se partage pas avec une quête de profits personnels.

Un artiste peut réussir, mais il lui faudra investir dans sa formation et ses productions, et offrir un talent authentique, travaillé et discipliné. Sinon, il peut servir par la musique grâce à l’autofinancement ou à des dons, tout en exerçant une activité professionnelle parallèle lui permettant de gagner sa vie.

Les jeunes artistes ne devraient pas condamner les églises lorsque leurs efforts ne sont pas récompensés. Au contraire, comme dans toute vocation, il faut persévérer. Une carrière musicale chrétienne est possible, mais elle exige préparation, discipline et vision claire.

Message aux jeunes artistes chrétiens

Si vous souhaitez vous lancer, inspirez-vous des modèles de réussite… et ne croyez pas qu’un texte évangélique, une belle voix et une bonne prestation suffisent pour réussir une carrière musicale. Ceux qui comprennent cela tôt corrigent leurs erreurs et prennent le chemin approprié, sans compromettre l’Évangile.

Jérôme D. Emerson

vendredi 18 juillet 2025

🔺Entre ruines et écrans : chronique d’un retour sans refuge

 

Si vous n’étiez pas celui qui attendait son moment pour y aller, vous étiez tout de même parmi ceux qui se réjouissaient de voir leurs proches regagner une terre natale où tant de sang a coulé.

Certes, nous n’étions pas tous d’accord sur tout, mais nous avons vu l’espoir naître au loin, et la porte s’est entrouverte de force pour laisser entrevoir les âmes chassées de leur tendre demeure.

Nous nous croyions invincibles, et nous avons osé défier la mort, lui montrant que, malgré ses nombreuses victoires, nous restions debout. Debout, après avoir cru le retour impossible.


Avec des yeux rêveurs, nous avons reconnu combien nos lits nous manquaient. Nous avons arpenté des rues meurtries par les milliers de pas du sauve-qui-peut. Nous avons vu le soleil se lever à l’est, derrière Mapou, et avons étalé nos misères sur les étables d’En-Bas-Coma.

Hélas ! Le plaisir nous a aveuglés, au point que la liberté apparente nous a fait croire que la guerre était finie. Et c’est là que le malheur nous a, une fois de plus, surpris.

À qui la faute ?
À ceux qui ont voulu susciter l’espoir pour attirer la vie sur une terre abandonnée ?
À ceux qui ont saisi l’occasion pour nous envahir et nous voler notre droit de vivre ?
À ceux qui, derrière leurs petits écrans, ont attendu sans cesse des nouvelles ?

Nous l’ignorons. Mais nous savons tous que la paix n’existe nulle part ici.

Nous n’avons d’autre choix que celui de mourir, afin de ne plus devoir choisir la mort quand la vie est encore possible.

Il a fallu que cela arrive pour que nous comprenions tous la leçon : Malheur à celui qui croit que la paix est gratuite !

JDE

mardi 15 juillet 2025

🔺Quand la musique devient le canal de la puissance du Saint-Esprit

 


Vous avez sûrement visionné l’une de ces vidéos qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux, principalement sur Facebook. Dans ces scènes, souvent désignées comme adorasyon tèt pati (adoration tête partie), il ne s’agit plus de méditer la Parole de Dieu pour goûter sa présence : c’est le dirigeant qui donne le signal par des cantiques appelés petits chœurs (tikè chan), répétés sans cesse comme une stratégie pour “attirer”, si tant est qu’Il doive encore descendre, le Saint-Esprit dans la salle.

S'agit-il d’une spectacularisation liturgique ou d’une atmosphère émotionnelle créée pour adorer Dieu ? Difficile à dire… mais il est évident que depuis plus d'une décennie, la musique a souvent remplacé la Parole dans certains services chrétiens, devenant le principal canal par lequel on prétend invoquer la puissance du Saint-Esprit. On dirait que l’Évangile a été actualisé par des programmeurs angéliques... ou démoniaques.

Chant et doctrine : ce que dit l’Écriture

Aucun chrétien authentique ne saurait ignorer l’invitation à chanter dans le Nouveau Testament. L’apôtre Paul en parle avec clarté et profondeur. Aux saints d’Éphèse, il écrit : "Entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur (Éphésiens 5.19)."

Et aux bien-aimés de Colosses : "Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce (Colossiens 3.16)."

Ces deux passages montrent que le chant, guidé par la parole et la sagesse, contribue à l’édification mutuelle et à la plénitude de l’Esprit. Mais jamais Paul ne propose de substituer la Parole par l’ambiance.

Dérives et confusion spirituelle

Or, la Bible, notre guide pour le culte et la marche chrétienne, ne nous présente aucun modèle de manifestation aussi dégradant pour honorer la présence du Saint-Esprit éternel. Dans un monde où la haine contre les chrétiens s’intensifie, ce type de culte n’est pas une solution. C’est une confusion. On ferait mieux pour le président Donald Trump ou d’un milliardaire comme Elon Musk pour leur démontrer ses révérences. Mais notre Grand Dieu ne mérite pas ces images avilissantes où un homme, sur une estrade, se permet de toucher une femme durant un service d’adoration.

Nous ne sommes pas parfaits, nous le savons tous. Mais le désordre a ses limites, et ici, la ligne rouge est franchie. Halte ! Il faut dire non à ces dirigeants qui dénaturent l’adoration, laquelle doit rester un moment de révérence à notre Grand Dieu.

La vraie manifestation de l’Esprit

La manifestation de l’Esprit, selon le Nouveau Testament, se produit de deux façons principales : Extérieurement, par les dons spirituels (1 Corinthiens 12.7–11) et intérieurement, par le fruit de l’Esprit (Galates 5.22–23).

Les apôtres et les premiers chrétiens n’ont jamais eu besoin de décors spectaculaires ou de chants amplifiés pour être remplis du Saint-Esprit. Pierre, debout, prêchait avec assurance face à des chefs religieux (Actes 4.5–20). Lors du jour de la Pentecôte (Actes 2), trois mille âmes furent touchées sans artifices. Et chez Corneille, le silence n’empêcha pas le Saint-Esprit de descendre soudainement sur tous ceux qui écoutaient la Parole (Actes 10.44).

Pas besoin d’instruments dernier cri, de musiciens réputés ni d’effets sonores spectaculaires : il suffisait de parler de Jésus, de l’Évangile, de la vérité et l’Esprit Saint faisait le reste.

Jérôme D. Emerson

15 juillet 2025

Ecrire pour exister

 

 

 

 

 

🔺 On n’est jamais trop jeune pour servir Dieu

  1 Samuel 2.22-26 22  Or Héli était fort vieux, et il apprit tout ce que faisaient ses fils à tout Israël, et qu’ils couchaient avec les ...