Cher
lecteur (lectrice)
Aujourd’hui, nous abordons un sujet difficile. J’aimerais
être en votre présence pour pouvoir vous expliquer les moindres détails,
malheureusement, c’est impossible à cause de la distance qui nous sépare et l’indisponibilité
qui serait un obstacle. Toutefois, je souhaite que vous preniez le temps qu’il
faut pour bien lire mes écrits. Je profite de cette occasion pour vous informer
que mon objectif principal à travers mes méditations est de stimuler votre
désir de comprendre, méditer et pratiquer l’évangile.
Je suis conscient que tous les lecteurs ne partagent pas mes
commentaires, ce qui est normal puisque je ne réécris pas la Bible. En outre, mes
idées ne sont pas infaillibles et je suis condamné à apprendre à l’école de la
grâce jusqu’au retour de Jésus-Christ.
Comme a dit l’apôtre, «..nous connaissons en partie, et nous prophétisons en
partie, » (1 Corinthiens 13.9). Cependant, je suis persuadé que le
Saint-Esprit, l’enseignant par excellence, ne laissera aucun homme né de
nouveau dans l’ignorance de la vérité. C’est pourquoi j’aime méditer sur les
versets suivants : Jean 16.3 ; 1 Corinthiens 2.4-5, 14-16.
Ce que vous et moi devons comprendre, c’est que ce même
Saint-Esprit ne nous donne pas la même capacité pour comprendre, enseigner et
pratiquer la vérité. Il est écrit : « Or, à chacun la manifestation
de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. » (1 Corinthiens 12.7).
Nous ne pouvons pas tous enseigner ni prophétiser. Dieu, le Sage par excellence
le sait et il a tout prévu pour que son église ne soit pas dans la confusion.
Dans son illustration du corps de Christ, l’apôtre Paul a comparé l’église au
corps de l’homme en considérant chaque membre du corps comme un chrétien, une
pierre dans la construction du temple de Dieu. Nous ne pouvons pas tous
enseigner ni prophétiser (1 Corinthiens 12.29-30). Retenons cette parole : « Un
seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en
particulier comme il veut.» (1 Corinthiens 12.11).
C’est donc la volonté du Saint-Esprit que je sois
disponible tous les jours pour vous faire parvenir un texte chaque matin. Je me
sens prisonnier de Jésus-Christ dans mes pensées. Il m’a captivé, il me domine
et je sens sa présence dans ma vie constamment. Plusieurs fois, j’ai essayé d’écrire
sur ce sujet, l’opportunité ne m’est jamais venue. Alors, j’attendais ce jour, cet
instant où finalement, je peux commencer à vous parler de la vie chrétienne, ma
vie chrétienne et votre vie chrétienne.
Pourquoi dis-je que ce sujet est difficile ?
Parce que souvent, quand un prédicateur parle de péché,
certaines personnes ont tendance à critiquer ses paroles qui dévoilent les
actes secrets des hommes. Pourtant, s’il prêchait sur les bénédictions
matérielles, tout le monde l’aurait applaudi. Cela m’a fait comprendre une
chose, c’est qu’il y a des gens qui ne veulent pas qu’on parle de leurs péchés
quoiqu’ils sachent que pécher est désobéir. Ils connaissent la vérité, mais ils
n’ont pas le courage de la pratiquer, voire écouter quelqu’un d’autre en
parler.
Saviez-vous que Jésus s’est fait des ennemis à cause de
la vérité. Il a risqué la mort à plusieurs reprises pendant qu’il enseignait le
chemin de Dieu. Il devait mourir certes, mais il devait avoir une raison aussi.
Cher lecteur, chère lectrice, un jour, croyez-le ou pas, vous allez mourir et
Dieu vous jugera pour vos péchés (Hébreux 4.13). Au jour de ce jugement, vous
ne pourrez pas vous défendre ni trouver un avocat pour le faire. Vous pouvez
seulement profiter de votre vie, de cet instant pour décider de mener une vie conforme
à la parole de Dieu si et seulement si vous voulez éviter le châtiment éternel
de Dieu.
La vie que nous menons sur cette terre est temporaire.
Rien ne nous assure que nous verrons demain. Nous vivons les jours que nous
voyons. Quand la mort frappe un de vos proches, que faites-vous ? Rien.
Y-a-t-il un tribunal où vous pouvez porter plainte contre la mort ? Non.
En dépit de cela, elle ne cesse de semer la tristesse. Personne ne peut l’arrêter.
Elle frappe la personne qui nous est plus chère. C’est une loi naturelle et
nous ne pouvons rien faire pour l’arrêter, mais nous pouvons empêcher ses
conséquences désastreuses et éternelles.
Je crois que vous apprendrez davantage sur la vie chrétienne
et ses obstacles si vous lisez toutes les méditations qui les concernent. J’ai
été stupéfait en vous écrivant ces mots et je suis certain qu’ils ont éveillé
votre désir d’augmenter vos connaissances sur la vie chrétienne. Que Dieu aide
chacun de nous à trouver les bons mots et les bons moments dans la méditation
de sa parole.
Maranatha !
Jérôme Dorsonne Emerson
30 Janvier 2016, Liancourt