Pour éviter la fornication ou le concubinage, un jeune couple chrétien décide de se marier. C’est un projet qui a la bénédiction de la famille et des responsables de l’église, car le mariage est un moyen légal et biblique pour profiter de sa vie sexuelle en particulier.
Toutefois, bien que le mariage soit une bonne chose, il n’est pas l’unique moyen de pratiquer une vie chrétienne morale et normale. C'est une tendance à refuter pour éviter de discréditer une si noble institution. L’abstinence sexuelle, primaire ou secondaire, est une méthode morale, donc applicable à tous les jeunes, qu'ils soient chrétiens ou pas. D'ailleurs, la virginité n'est pas la preuve d'une vie chrétienne authentique. Elle diffère de la pureté sexuelle étant le résultat d'une vraie repentance.
Quand on pense à l'absence d'une classe prénuptiale dans la majorité des assemblées chrétiennes et à l'éducation sexuelle des ados quasi oubliée dans la boîte à outils de la famille, il y a de quoi s'inquiéter en apprenant la cérémonie nuptiale de deux jeunes fiancés n'ayant aucun salaire, voire une éducation financière. La foi endosse tout! À tort!
S’engager dans le mariage pour avoir la liberté sexuelle n’est pas une bonne idée quand les futurs époux ne sont pas instruits de ses principes et bien avisés de ses conséquences incontournables. Car, le mariage a ses bons et ses mauvais côtés également. En outre, le taux de mariage ne réduit pas la vie chère. La vie ne change pas après les épousailles. Au contraire, elle se démasque.
Après avoir découvert l'intimité de l'autre, le bon sens revient. Flash sur les mauvaises habitudes! Tentations, infidélité, jalousie, bref, des conflits s'éclatent. Le conjoint deçu a l’impression d’avoir pris une décision émotionnelle. Il se bat les flancs pour corriger ses erreurs sans succès. Rapidement, tout est brouillé. De la jalousie aux jugements insensés pour arriver aux conflits, le divorce peut être la fin d'une drôle d'histoire d'amour.