lundi 29 septembre 2025

🔺 Quel est le pasteur qui a réussi dans son ministère?

 


Un pasteur qui réussit dans son ministère est celui qui parvient à convaincre les membres de l’assemblée qu’il dirige de suivre Jésus afin d’être transformés par l’Évangile. Trop souvent, des leaders ont tenté d’imposer leur autorité pour prêcher et conduire, sans considérer l’humilité et l’esprit de service qui caractérisent le leadership de Jésus. Or, un pasteur échoue si ses membres ne grandissent pas spirituellement, même s’il connaît des succès sur les plans familial, social ou économique. Je crois cela en regardant Jésus qui a renoncé à ses privilèges pour accomplir sa mission. Les textes suivants en témoignent:

 - Jean 3.16: « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

 - Luc 19.10: « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

 - Marc 10.45: « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. »

 La répétition de la conjonction «car » au début de chaque verset n’est pas un hasard: elle introduit à chaque fois une vérité fondamentale.

 - Dans Jean 3.16, «car» exprime la raison profonde du salut: l’amour de Dieu. Jésus n’est pas venu pour devenir un apôtre populaire, riche ou honoré, mais pour incarner l’amour du Père à travers le sacrifice.

- Dans Luc 19.10, «car» corrige les attentes des disciples concernant l’établissement immédiat du Royaume. Jésus ne vient pas pour régner selon les lois humaines, mais pour chercher et sauver les perdus. Un leader ne doit donc pas satisfaire les désirs de la foule, mais accomplir fidèlement sa mission, loin des distractions et des ambitions mondaines.

- Dans Marc 10.45, « car » explique que la grandeur dans le Royaume passe par le service. Le vrai leadership ne repose pas sur les privilèges, mais sur le don de soi.

 Enfin, il est essentiel de comprendre que l’humilité de Jésus n’a pas été ignorée: elle a été exaltée. À cet effet, la Bible déclare: « Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. » (Philippiens 2.8-9)

 Ainsi, pour évaluer le succès d’un pasteur, il faut observer la croissance spirituelle de son assemblée. Ce ne sont ni sa popularité, ni ses privilèges, ni ses charismes qui prévalent. Le succès ministériel réside dans l’accomplissement fidèle de la mission reçue. Car personne ne sera couronné pour avoir réussi dans sa vie personnelle ou familiale si son ministère n’a pas été efficace pour le Royaume.


Jérôme D. Emerson

samedi 6 septembre 2025

🔺 Kraze baryè selibatè: ekriven Jean Reynold mete tout verite yo deyò!

 


Si gen anpil jèn fi ki gentan marye e k ap byen viv nan fwaye yo paske yo jwenn moun yo t ap chache a, pou anpil lòt, se yon kastèt chinwa. Bagay yo pa klè ditou. Ant tann Bondye ak fè yon chwa pèsonèl, gen yon veritab konfizyon ki konstui baryè santimantal.

 Nan nenpòt konferans sou kòman pou fè yon chwa ideyal pou fiyanse oswa marye, jèn yo pa sispann poze kesyon sa, tankou: “Kòman m ap fè konnen kilès Bondye chwazi pou mwen?” E repons yo pa janm sifi puiske nan yon lòt okazyon, se menm kalite kesyon yo k ap poze. Sa montre nesesite pou bay agiman solid pou ede jèn sa yo reyisi nan chwa y ap fè.

 Se pou rezon sa, Jean Reynold Joseph vin ak sijè sa : KRAZE BARYÈ SELIBATÈ. Nan chedèv sa, li prezante ak eksplike dis erè estratejik jèn fi selibatè toujou ap fè ki anpeche yo jwenn yon gason pou marye. Franchman, se yon zouti efikas, yon kokenn chenn analiz, egzanp ak konsèy pou jèn fi kretyen yo. Jean Reynold pa kache enkyetid li ak reyalite yo tout moun ka konstate. Li itilize pwòp eksperyans li pou konvenk tout jèn fi k ap rive li liv sa kraze baryè selibatè. Paske, se pa volonte Bondye pou yon jèn fi tann jiskaske li oblije fè yon move chwa.

Mwen rekòmande liv sa a pou tout moun li konsène. E m di Jean mèsi pou enspirasyon sa ki pral ede plis jèn reyisi nan maryaj yo. Tout glwa pou Bondye.

 Jérôme D. Emerson

mercredi 3 septembre 2025

🔺 La prédication: entre grâce et méthode

 


Jésus prêchait avec grâce. Il ne se contentait pas de dire la vérité comme le ferait un théologien aujourd’hui grâce à une formation académique dans une école prestigieuse. Jésus transmettait la Parole avec douceur et puissance. Les évangélistes rapportent: « Après que Jésus eut achevé ces discours, les foules furent frappées de son enseignement ; car il les enseignait comme ayant autorité, et non comme leurs scribes. » (Matthieu 7.28–29)

De nos jours, certains prédicateurs pensent que la grâce ou l’onction, telle qu’ils la conçoivent, s’accompagne de bruit, de colère et d’un langage grossier et effrayant. Même si cette tendance peut produire un effet immédiat, elle n’édifie pas durablement l’auditeur. Elle crée de l’émotion, renforce la peur et donne l’impression que tout ce qui est dit est vrai, mais elle ne fait pas grandir celui qui écoute. Car la croissance est le résultat d’un discipulat responsable et conforme à l’ensemble des enseignements de Jésus (Mathieu 28.19-20).

Jésus et la méthode

Les Évangiles nous montrent que Jésus a utilisé plusieurs méthodes pour transmettre des leçons de toutes sortes dont aucune génération ne pourrait se passer. Ses paroles sont souvent employées pour enseigner des vérités profondes que seule la lecture attentive d’un livre pourrait révéler.

Par exemple, la parabole du semeur explique quatre manières de recevoir l’Évangile dans une évangélisation (Matthieu 13.1-23). L’essentiel, après l’avoir lu, est d’examiner son propre cœur pour savoir s’il est une terre fertile ou non.

La déclaration de Jésus à la femme adultère a suffi pour enseigner la repentance et la grâce divine, quand l’homme ne désire que condamner (Jean 8.11).

À Zachée que le peuple méprisait, il a simplement dit : « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham. » (Luc 19.9)

Chaque béatitude dans le sermon sur la montagne est un thème ou un sujet à débattre pendant une semaine de conférence (Matthieu 5-7).

Fort de toutes ses connaissances, Jésus n’a jamais utilisé de ruse pour faire valoir ses enseignements. Ses méthodes étaient variées.

Aux Juifs qui avaient cru en lui, il a dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8.31-32) Il ne s’agit pas de dire qu’on est disciple de Jésus, demeurer dans sa parole seule le confirmera. C’est alors que la vérité libérera.

À ses disciples, il a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » (Jean 14.15) L’amour n’est pas un simple sentiment envers Jésus sans engagement. Ses commandements sont prioritaires.

Et lorsque l’homme riche persistait dans ses demandes, il lui a répondu : « Il te manque encore une chose : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi. » (Luc 18.22) Voilà l’essentiel pour celui qui veut suivre Jésus, le reste viendra en chemin.

Que ce soit l’Évangile ou une matière scolaire, une bonne méthode est nécessaire. Elle n’a jamais été un obstacle à la grâce et ne le sera jamais.

Les disciples de Jésus et la méthode

Si vous lisez le discours de l’apôtre Pierre le jour de la Pentecôte (Actes 2), celui d’Étienne au Sanhédrin (Actes 7), ou le dialogue entre Philippe et l’eunuque éthiopien (Actes 8), vous ne pouvez ignorer le respect de la chronologie ou des diverses périodes.

Par exemple, en matière de méthode, Pierre débute avec les prophéties de Joël (v.16) pour aboutir à leur accomplissement. Étienne commence avec Abraham (v.2) pour aboutir à la crucifixion de Jésus.

La grâce ou l’onction : les deux hommes étaient remplis du Saint-Esprit, et leurs messages ont eu des résultats différents. Ceux qui écoutaient Pierre se sont repentis (v.37). Observez les mots clés : « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché. » La méthode et la grâce se sont unies pour toucher le cœur des pécheurs. Malheureusement, comme Jésus l’avait déjà prédit en Marc 16.16, les auditeurs d’Étienne ont préféré le lapider plutôt que de croire en son discours (v.59).

Quant à l’eunuque éthiopien, la lecture était insuffisante à sa compréhension. Il a lui-même posé une question fondamentale de l’herméneutique biblique : Comment le pourrais-je, si quelqu'un ne me guide? (v.31) Peut-il avoir un guide qui ne connait pas d’abord le chemin pour ensuite pouvoir le montrer aux autres ?

En conclusion…

La Bible elle-même respecte les règles littéraires, philosophiques et scientifiques dans ses écrits. Sinon, sa traduction en 756 langues aurait été impossible. Alors, ignorer la méthode pour enseigner ou prêcher sous prétexte que la grâce suffit, c’est ignorer toutes les preuves qui justifient l’inspiration et l’autorité de la Bible.

Jérôme D. Emerson

🔺 On n’est jamais trop jeune pour servir Dieu

  1 Samuel 2.22-26 22  Or Héli était fort vieux, et il apprit tout ce que faisaient ses fils à tout Israël, et qu’ils couchaient avec les ...