Méditation du jour #76 :12 janvier 2010 : Dieu était là !

12 janvier 2010, ce jour-là, chacun vaquait à ses activités. Personne ne s’attendait à une si grande catastrophe naturelle. Ce fut un jour comme tous les jours : hier, aujourd’hui et demain. Le soleil était déjà dans son lit. Dans les rues, les marchands s’installaient sans inquiétude. Dans plusieurs maisons, les enfants se réunissaient devant la télé pour regarder le dernier épisode de leur feuilleton préféré. Le malheur est en route.

Dans les voitures, les chauffeurs ne pensaient qu’à leurs petits conforts en passant près des pylônes électriques et des édifices mal construits. A l’intérieur de ces tombeaux domiciliaires vivaient des enfants, des écoliers, des étudiants, des vieillards, des avocats, des médecins, des handicapés, des mères qui allaitaient leurs nourrissons, des professeurs qui préparaient leurs cours, des pasteurs, des politiciens, bref, nos frères et nos sœurs. Le malheur arrive.

4h 53 minutes. Ce fut la débandade. Certains s’enfuirent  à toutes jambes de la mort tandis que d’autres s’approchèrent pour la rencontrer. Les bons et les mauvais étaient tous passés dans le fléau. Une scène de 33 secondes que Hollywood a ratée. Plus de 230.000 morts, 1,2 million de sans-abris. Souvenir troublant ! Nous n’oublierons jamais ce jour ! Mais où était Dieu ? Pourquoi a-t-il laissé faire ce carnage naturel ?

Dieu était là ! Quand ses enfants étaient en esclavage en Egypte. Quand les soldats crucifiaient Jésus. Quand on lapidait Etienne. Quand le roi Hérode faisait mourir par l’épée Jacques. Durant la première et la deuxième guerre mondiale, Dieu était là. Et il est toujours là ! Le cherchez-vous? Il se tient à la porte de votre cœur et vous dit : « Je veux vous sauver »

Mon ami, vous et moi sommes mortels ici-bas. La mort est la conséquence de nos péchés mais Jésus l’a connue pour nous épargner de la mort éternelle. Six ans après, la douleur existe encore mais bientôt elle ne sera plus : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21.4) C’est la promesse du Dieu que nous avons prié le 12 janvier 2010.

Qu'il vous console !
Célébrons la vie !

Jérôme Dorsonne Emerson
Emerson

Méditation du jour #75 : Êtes-vous prêt pour le mariage?

Le mariage est l’union légale contractée entre un homme et une femme pour fonder un foyer. C’est un engagement qui doit durer toute la vie. Seule la mort devrait le briser (1 Corinthiens 7.39). Malheureusement, l’adultère, le divorce et le remariage s'y opposent.

Pour éviter ces trois obstacles, il vous faut ces trois choses: la patience, l'assurance que le choix est selon Dieu et la responsabilité. Pourquoi? Parce que la vie dans le foyer est un combat. On doit se battre jusqu'à la mort. Etre chrétien ne vous sauve pas des difficultés du mariage (1 Corinthiens 7.28). C'est pourquoi il est important de réfléchir avant de prendre cette une telle décision.
Chrétien ou pas, tout le monde est d'accord là-dessus.

L'apôtre Paul, dans ses réponses aux questions sur le mariage, a donné ce conseil: "A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. » (1 Corinthiens 7.8-9)

Par cette réponse, on ne peut prétendre que la relation sexuelle (sous toutes ses formes) est possible avant le mariage. D'ailleurs, le Dieu qui a institué le mariage est le même qui veut que nous soyons saints (1 Pierre 1.15-16). Notre corps est le temple du Saint-Espri (1 Corinthiens 6.18-20). Il appartient à la personne qu'on aime après le mariage et non avant (1 Corinthiens 7.4)

Donc, si vous savez qu’il n'est pas bon de vous empresser de contracter un mariage pour ne pas le briser, sachez aussi qu'il n'est pas bon de souiller votre corps pour ne pas attirer le jugement de Dieu. Si vous n'êtes pas prêt pour le mariage, vous n'êtes pas prêt non plus pour le sexe.

Bonne journée !

Jérôme Dorsonne Emerson

Meditasyon pou jodi a #75 : Eske ou prè pou w marye?

Maryaj se lè yo mete yon gason ak yon fanm ansanm nan fason legal pou yo fè yon fwaye. Se yon angajman ki dwe dire pandan tout vi a. Se sèl lanmò ki ta dwe kraze angajman sa (1 Korent 7.39). Malerezman, adiltè, divòs ak remaryaj opoze ak sa.

Pou evite twa pwoblèm sa yo, ou bezwen genyen twa bagay sa yo : pasyans, asirans ke chwa a nan volonte Bondye epi responsablite. Poukisa ? Paske lavi nan fwaye a se yon konba. Nou dwe batay pou jouk nou mouri. Se pa paske ou kretyen pou w konnen w ap sove anba pwoblèm ki gen nan maryaj (1 Korent 7.28). Se poutèt sa li enpòtan pou w reflechi avan ou pran yon desizyon konsa. Kit kretyen kit pa kretyen, tout moun dakò sou sa.

Nan repons ke li tap bay sou kesyon maryaj, apot Pòl te bay konsèy sa a : « Men sa m ap di moun ki pa marye yo ansanm ak vèv yo. Li ta pi bon pou yo rete tankou m, pou kont yo. Men, si nou pa ka kontwole kò nou, marye marye nou. Pito nou marye pase pou n kite lanvi boule nou. » (1 Korent 7.8-9)

Ak repons sa a, yon moun pa ka di ke relasyon seksyèl (sou tout fòm) posib avan maryaj. Dayè, Bondye ki te mete maryaj la se menm Bondye ki vle pou nou bon nèt (sanktifye) nan sa n ap fè. (1 Pyè 1.15-16) Kò nou se Tanp Sentespri a(1 Korent 6.18-20). Kò nou se pou moun nou renmen an aprè maryaj la, se pa avan (1 Korent 7.4).

Kidonk, si ou konnen li pa bon pou w kouri marye pou maryaj la pa kraze aprè, konnen tou li pa bon pou w souye kò ou pou w pa atire jijman Bondye. Si ou poko prè pou w marye, ou poko prè tou pou w antre nan relasyon seksyèl.

Pase yon bon jounen !

Jérôme Dorsonne Emerson

Méditation du jour #74 : Comment savoir si votre cœur est endurci (2)

L’endurcissement du cœur n’est pas automatique. C’est un processus. Il commence par des petites négligences pour aboutir à une attitude jugée normale. Dans la route de l’endurcissement du cœur, le croyant est victime de son propre orgueil et à la fin, comme dit le pasteur Marcello Tunasi, il accuse Dieu de l’avoir abandonné.

Quand votre cœur est endurci, vous n’avez aucune envie d’écouter la prédication de l’Evangile. Et si le prédicateur vous dit une vérité, au lieu de l’accepter, vous cherchez des excuses. Parfois, vous dites que vous savez ce qu’il dit. Vous connaissez les versets appropriés et vous pourriez faire mieux. Mais malgré votre connaissance de la vérité, vous n’avez pas le courage de la pratiquer.

Revenons à 1 Samuel 6.6 : « Pourquoi endurciriez-vous votre cœur, comme les Égyptiens et Pharaon ont endurci leur cœur? N'exerça-t-il pas ses châtiments sur eux, et ne laissèrent-ils pas alors partir les enfants d'Israël? » L’endurcissement du coeur est l’acte de fermer son cœur afin que la parole de Dieu n’y pénètre pas. En même temps, cela peut attirer sa colère.

Rendons grâce à notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est donné pour nous épargner de cette colère (Romains 5.8-9). Cher lecteur, chère lectrice, sachez que de  nos jours beaucoup de personnes méprisent l’Évangile de Jésus-Christ et ils continuent à le faire par le simple fait que rien ne leur arrive de mal. Mais vous,  n’empruntez pas ce chemin parce que la patience de Dieu a des limites. Il ne veut pas que votre âme périsse (2 Pierre 3.9) mais, des millions de personnes sont déjà mortes dans la rébellion et d’autres s’en suivent. Sortez du nombre de ceux qui vont périr en choisissant d’obéir à la voix de Dieu.

Si vous croyez qu’il  est difficile de pratiquer la parole de Dieu, sachez qu’il est plus difficile de renoncer à la voix du diable. « C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, le jour de la tentation dans le désert, » (Hébreux 3.7-8)

Bon dimanche dans la paix que seul Christ peut donner !

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Jérôme Dorsonne Emerson

09/01/16 Méditation du jour #73 : Comment savoir si votre cœur est endurci

Première partie

Juger les autres est facile. Il suffit de regarder ce qu’ils font et entendre ce qu’ils disent. Mais, votre jugement n’est pas toujours correct parce qu’il est souvent basé sur l’apparence et non sur ce qu’il y a dans le cœur, or vous ne savez pas ce qui est dans le cœur de celui que vous jugez. Par ailleurs, Dieu le sait et c’est pourquoi son jugement est toujours bon (1 Samuel 16.7).

Si votre jugement à l’égard d’une personne peut être incertain, il ne l’est pas pour vous-même. Vous pouvez porter un bon jugement sur vous (1 Corinthiens 11.31) puisque vous connaissez ce qu’il y a dans votre cœur et vous parlez et agissez selon votre cœur (Matthieu 12.34). Voici une réponse de Nathan au roi David : « Va, fais tout ce que tu as dans le cœur, car l'Éternel est avec toi. » (2 Samuel 7.3)
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Vous pouvez endurcir votre cœur comme les Égyptiens et Pharaon (1 Samuel 6.6). De ce fait, vous pouvez savoir si votre cœur est endurci ou pas. Maintenant, qu’est-ce qu’un cœur endurci ?

Un cœur endurci est un cœur dur et insensible. Il résiste à sa conscience face à la parole de Dieu. Jésus a dit : «  c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. » (Matthieu 12.34) Vos paroles disent qui vous êtes. Donc, elles vous jugent : « Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » (Matthieu 12.37)

Un chrétien ne se plait pas à dire des sottises (Ephésiens 4.29 ; Colossiens 4.5-6). Ses actes révèlent qui il est (Matthieu 3.8 ; 7.18-19). Voici donc un petit test pour savoir vous-même si votre cœur est endurci. C’est à vous de le faire et non à une autre personne.
1. Pratiquez-vous un péché que vous ne pouvez pas abandonner mais qui vous tourmente après l’avoir fait ?
2. Vous donnez-vous des excuses pour justifier un péché que vous pratiquez ?
3. Savez-vous vous mettre en colère quand on vous reproche pour un péché manifeste ?
4. Avez-vous abandonné votre église à cause d’un péché et que vous le pratiquez toujours ?
5. Vous sentez-vous à l’aise quand vous péchez ?
6. Vous sentez-vous à l’aise quand un prédicateur dénonce le péché que vous pratiquez ?
7. Résistez-vous à la parole de Dieu sans craindre son jugement ?
8. Préférez-vous mourir dans un péché au lieu de l’abandonner ?
9. Croyez-vous vraiment que l’enfer n’existe pas et que pécher est normal ?
10. Etes-vous hostile face aux prédicateurs qui prêchent la vérité ?

Quelque soit la question que vous choisissez de répondre, si la réponse est « oui », c’est un signe de l’endurcissement de votre cœur.

A suivre….

Bonne méditation !
Jérôme Dorsonne Emerson

Créole

Meditasyon pou jodi a #73 : samdi 09 janvye 2016

Kòman ou ka konnen si kè ou andisi [tèt di]  (Premye pati)

Jije lòt moun fasil. Ou jis bezwen gade sa y ap fè ak tande sa y ap di. Men, jijman ou pa toujou kòrèk paske li chita sou aparans, se pa sou sa ki nan kè moun, e ou pa konnen kisa ki nan kè moun w ap jije a. Men Bondye konnen sa ki nan kè moun e se sa ki fè jijman li toujou bon (1 Samyèl 16.7).

Si jijman w fè sou yon moun ka gen dout, li pa konsa pou ou menm lè w ap jije tèt ou. Ou ka fè yon bon jijman sou tèt ou (1 Korent 11.31) pwiske ou konnen lide ou (sa ki nan kè ou) e ou pale ak aji selon lide ou (Matye 12.34). Men yon repons Natan bay wa David : « Tou sa ou gen lide fè, ou mèt fè l, paske Senyè a kanpe la avè ou » (2 Samyèl 7.3).

Ou ka andisi kè ou menm jan ak ejipsyen yo e Farawon (1 Samyèl 6.6). Konsa tou, ou ka konnen si kè ou andisi ou pa. Koulye a, annou wè kisa sa vle di kè andisi (tèt di).

Yon kè andisi se yon kè ki di e ki pa gen sansiblite. Li pa koute konsyans li devan pawòl Bondye a. Jezi te di : « Sa ki nan kè yon moun se sa ki soti nan bouch li » (Matye 12.34). Pawòl ou yo di kilès ou ye. Kidonk, yo jije w : « Paske se daprè pawòl ou y’ap jije ou : Se pawòl ou k’ap di si ou inosan, osinon si ou koupab » (Matye 12.37).

Yon kretyen pa pran plezi li nan di vye pawòl (Efezyen 4.29 ; Kolosyen 4.5-6). Aksyon li fè wè kilès li ye (Matye 3.8 ; 7.18-19). Men yon ti tès pou w fè pou w ka konnen ou menm si kè ou andisi. Se ou menm ki pou fè li, se pa yon lòt moun.
1. Eske ou ap fè yon peche ke w pa ka kite men ki toujou bòw pwoblèm lè w fin fè li ?
2. Eske ou konn abitye bay eskiz pou montre ke peche w ap fè a bon ?
3. Eske ou konn ankòlè lè yo repwoche w pou yon peche ke tout moun konnen w ap fè ?  
4. Eske ou te kite legliz ou a akoz yon peche epi ou toujou ap fè peche sa a ?
5. Eske ou santi ou alèz lè w ap fè peche ?
6. Eske ou santi ou alèz lè yon predikatè ap denonse yon peche w ap fè ?
7. Eske ou konn reziste ak pawòl Bondye san w pa pè jijman li ?
8. Eske ou prefere mouri nan peche w ap pratike a olye ou kite l ?
9. Eske ou kwè vre ke lanfè pa egziste e li nòmal pou w fè peche ?
10. Eske ou se enmi moun kap di laverite ?

Kèlkeswa kesyon ou chwazi reponn nan, si repons la se « wi », konnen se yon siy ki montre ke kè ou andisi.

Ann swiv…
Byen medite

Jérôme Dorsonne Emerson

Meditasyon pou jodi a #72: 4 konsèy pou w ka gen kè kontan

Nou tout ap chache viv byen. Paske nou soti nan Adan ak Èv, je nou toujou sote sou sa ki bon pou manje, sa ki bèl e sa ki ka fè je nou louvri (Jenèz 3.6). Men sa kap fè n tonbe souvan nan tantasyon an.

Apot Jan te di : « Pa renmen lemond, ni anyen ki soti nan lemond. Si yon moun renmen lemonn, li pa gen renmen pou Papa a nan kè li. Bagay ki soti nan lemond se egzijans lachè, se gwo tantasyon, se lògèy k’ap vire tèt moun lè yo gen anpi byen sou latè » (1 Jan 2.15-16)

Olye pou w ap chache kè kontan nan lemond kote li posib pou w tonbe anba anpriz satan (1 Jean 5.19), pratike pito 4 konsèy sa yo ke nou jwenn nan Som 1.1-2.

1. Pa koute konsèy mechan yo

Yon konsèy se sa yon moun panse ke li di w ki ka fè w poze yon aksyon. Nan sans sa a, gen bon ak move konsèy. Yon moun ki mechan pa ka bay bon konsèy. Jezi te di : « Yon nonm ki bon, se bon bagay ase li ka rale soti nan tou sa li genyen ki bon yo. Konsa tou, yon nonm ki mechan, se move bagay ase l ka rale soti nan tou sa li genyen ki move yo » (Matye 12.35)  David te di : « Mwen rayi tout moun k’ap fè sa ki mal. Mwen pa chita ansanm ak mechan yo » (Som 26.5).

2. Pa swiv egzanp moun k’ap fè sa ki mal yo

La a, otè a pap pale de tout moun antanke pechè, men moun k’ap viv nan peche. Yon kretyen ki fèt yon dezyèm fwa pap pratike peche (1 Jan 3.9). Apot Pòl te deklare : “Piga nou twonpe tèt nou; move zanmi gate bon levasyon” (1 Korent 15.33) Si Jezi se chemen ki mennen kot Bondye, moun k’ap fè peche yo se chemen ki mennen nan pèdisyon.

3. Pa chita ansanm ak moun k’ap pase Bondye nan betiz

Rizib se youn nan siy dènye jou yo (2 Pyè 3.3). Salomon pale de youn nan defo moun kap pase moun nan rizib nan sa li t ap di yo: “ Moun k’ap pase moun nan betiz pa renmen moun rale zòrèy yo. Yo pa janm mande moun ki gen bon konprann konsèy” (Pwovèb 15.12). Si ou chita ansanm ak yo, teste sajès ou.

 4. Repase lalwa Senyè nan tèt ou
Medite, se reflechi anpil e nan yon fason apwofondi sou yon bagay. Se lè ou konsantre ou sou yon pawòl, yon vèsè oubyen yon panse. Youn nan kondisyon pou Jozye te reyisi se te medite pawòl ki nan liv lalwa a lajounen kou lannwit (Jozye 1.8). Izaak te konn medite (Jenèz 24.63). Salomon te di : « Yon moun ki dwat kakile anvan li bay repons. Men mechan yo prese bay move pawòl » (Pwovèb 15.28) Medite pa vle di reflechi sou yon bon sijè paske ou ka panse sou yon mal avan ou fè l : « Li kouche sou kabann li, l’ap fè move plan. Li sou yon move pant, li dakò ak tout sa ki mal » (Pwovèb 36.4)

Meditasyon w ap fè chak jou yo pa anven. Ou tankou yon pyebwa yo plante bò kannal: Li donnen lè sezon l rive. Fèy li p’ap janm fennen. Tou sa l fè soti byen » (Som 1.3)

Mwen swete ou byen medite !
Pase yon bon midi !

Jérôme Dorsonne Emerson

Méditation du jour #72 : Quatre conseils pour être heureux

Nous cherchons tous le bonheur. Descendants d’Adam et d’Ève, nos yeux sautent toujours sur ce qui est bon à manger, agréable à la vue et précieux pour ouvrir l’intelligence (Genèse 3.6). Voilà ce qui nous fait tomber souvent dans la tentation.

L’apôtre Jean a dit : « N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. » (1 Jean 2.15-16).

Au lieu de chercher votre bonheur dans le monde là où il est possible de tomber sous l’emprise du diable (1 Jean 5.19), pratiquez ces quatre conseils trouvés en Psaume 1.1-2.

1. Ne marchez pas selon le conseil des méchants
Un conseil est une opinion d’une personne qui peut vous pousser à agir. En ce sens, il y a des bons et des mauvais conseils. Un homme méchant ne peut pas donner des bons conseils. Jésus a dit : « L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor. » (Matthieu 12.35) David a dit : « Je hais l'assemblée de ceux qui font le mal, je ne m'assieds pas avec les méchants. » (Psaumes 26.5)

2. Ne vous arrêtez pas sur la voie des pécheurs
Ici, on ne parle pas de tous les hommes entant que pécheurs, mais ceux qui commettent l’iniquité. Un chrétien né de nouveau ne pratique pas le péché (1 Jean 3.9). L’apôtre Paul a déclaré ceci :« Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » (1 Corinthiens 15.33). Si Jésus est le chemin qui mène à Dieu, les pécheurs sont des chemins qui mènent à la perdition.

3. Ne vous asseyez pas en compagnie des moqueurs
La moquerie est l’un des signes des derniers jours (2 Pierre 3.3). Salomon décrit l’un des défauts du moqueurs dans son discours : « Le moqueur n'aime pas qu'on le reprenne, Il ne va point vers les sages. » (Proverbes 15.12). Si donc vous êtes en leur compagnie, testez votre sagesse.

4. Méditez la loi de l’Eternel
 Méditer, c’est réfléchir longuement et d’une manière approfondie sur une chose. C’est se concentrer sur une parole, un verset ou une pensée. L’une des conditions de la réussite de Josué était la méditation du livre de la loi jour et nuit (Josué 1.8).  Isaac savait méditer (Genèse 24.63). Salomon a dit : « Le cœur du juste médite pour répondre, mais la bouche des méchants répand des méchancetés. » (Proverbes 15.28). Méditer n’est pas forcément réfléchir sur un bon sujet car le mal peut être prémédité : « Il médite l'injustice sur sa couche, Il se tient sur une voie qui n'est pas bonne, Il ne repousse pas le mal. » (Psaumes 36.4)

Votre méditation de tous les jours n’est pas en vain. Vous êtes comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en saison, et dont le feuillage ne se flétrit point (Psaumes 1.3). Soyez heureux!

Bonne méditation !
Bonne journée !

Jérôme Dorsonne Emerson