Pour résoudre votre problème, vous devez
chercher son origine. Pourquoi êtes-vous mêlé à ça? Autant que vous ignorez cette
étape, autant que vous souffrirez. Le problème du problème est sa persistance.
Il est toujours là. Il peut se reposer. Vous pouvez l'oublier pendant une
période mais il ne meurt pas. Il vous accompagne partout. Il domine votre
esprit. Il ne cesse de vous accuser à chaque fois qu'il vienne dans vos
pensées. Impossible de le retirer dans votre système. Cependant, vous pouvez
minimiser ses dégâts et prévenir le pire.
Je vais vous le redire. Il faut que vous
preniez du temps pour analyser votre problème afin de connaître la source. Ce
n'est pas facile de commencer, voire continuer mais si vous voulez vivre en
paix, vous êtes obligé à le faire.
Sortez de vous-même un instant. Mettez
votre problème en face. Regardez-le avec courage. Cela peut vous froisser mais
n'abandonnez pas car c'est le temps de finir avec. Si vous ne le faites pas
aujourd'hui, vous le ferez demain. Alors, arrêtez de souffrir pour quelque
chose que vous pouvez éviter.
Dans votre recherche de la source, il y
aura deux acteurs. Un coupable et une victime. Identifiez-vous donc. Soyez sûr
de votre rôle.
Maintenant, c'est le moment d'agir. Si vous
êtes innocent, gardez votre calme et arrêtez de vous condamner. Par contre, si
vous êtes coupable, deux cas peuvent se présenter.
Dans le premier cas, vous avez demandé
pardon pour le mal que vous avez fait. Mais, la victime n'était pas prêt à le
faire. Laissez-lui le temps car pour certains maux il nous faut des semaines,
des mois et parfois des années pour les pardonner. Cependant, vous allez éviter
de passer un jour sans le faire. Je ne vous apprends à vous venger mais à
comprendre ceux qui veulent se venger, ceux qui pardonnent difficilement. Ne
les imitez pas.
Dans le deuxième cas, vous n'avez pas
encore demandé pardon, soit parce que vous avez jugé votre acte innocent soit
vous refusez par orgueil. Sachez que c'est un double problème. Le premier est
l'acte que vous avez posé, la parole que vous avez dite. Le deuxième est le
refus d'admettre le mal qui a été causé.
Dans quel cas êtes-vous?
Agissez aujourd'hui même puisque les
minutes qui suivent ne sont pas les vôtres. Vivez celle que vous comptez et partagez-la
à d'autres.
Bonne journée!
Jérôme Dorsonne Emerson
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