mardi 26 juillet 2016

Les chrétiens de l'Eglise primitive et ceux de l'Église moderne.

Méditation du jour, No 259
Mercredi 13 juillet 2016
Les chrétiens de l'Eglise primitive et ceux de l'Église moderne.
Il est évident que nous n'avons pas un problème de connaissance des versets, mais de la foi qui rend le croyant obéissant. Les premiers disciples de Jésus-Christ n'avaient pas la bible que nous possédons aujourd'hui. Ils n'étaient pas des théologiens comme certains le sont de nos jours. Mais, au pied du maître, ils ont appris des leçons qu'ils ont pratiquées. C'est ce qui a fait d'eux nos modèles malgré leur absence. Leur foi devrait être une source d'espérance.
A l'Eglise primitive, les premiers chrétiens ont persévéré dans l'enseignement des apôtres et ils ont vécu l'amour fraternel (Actes 2.41-47). Ils menaient une vie modeste conformément à l'évangile (1 Timothée 6.6-21). Etaient-ils des connaisseurs? Des étudiants qui ont passé quatre ou cinq ans à étudier la théologie? Non. Et si la théologie est aussi bonne à étudier, éprouvons nous-mêmes en donnant les résultats. Qui a le courage? Qui osera?
Luc rapporte ceci dans son deuxième livre :"Lorsqu'ils virent l'assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c'étaient des hommes du peuple sans instruction; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus."(Actes 4.13) La connnaissance de l'évangile, la présence de Jésus et ses miracles ont produit chez les premiers croyants une foi inébranlable, une assurance devant le danger. Qu'en est-il de nous aujourd'hui?
Nous avons plus d'opportunités que les anciens. Nous sommes peut-être mieux formés qu'eux. Nous avons l'internet, les réseaux sociaux, des bibles d'étude, des commentaires, des concordances et des encyclopédies. Nous avons étudié dans les meilleures écoles bibliques et nous avons décroché des diplômes, des licences et des doctorats. Nous avons voyagé vers les pays les plus industrialisés. Nous avons rencontré les personnages célèbres et nous avons pris, hélas, la gloire qui revient à Dieu. Mais, en réalité, nos résultats sont faibles.
Où est passé le service d'évangélisation? Qu'avons-nous fait de la communion fraternelle? Ne sommes-nous pas en train de bâtir de grands édifices au lieu de bâtir des assemblées dignes de porter le nom de l'Eglise de notre Seigneur? En quoi sommes-nous plus fidèles que les premiers chrétiens? Ne sont-ils pas nos modèles? Si oui, où est la preuve?
Nous croyons tous que Jésus reviendra prendre son Eglise à une heure inconnue, mais sommes-nous vraiment prêt pour ce voyage? Et si nous mourrons aujourd'hui, serons-nous parmi les premiers ressuscités? Allons-nous rejoindre les premiers disciples dans le noce de l'Agneau? Le niveau de notre sanctification est la réponse.
Soyons sur nos gardes!
Jérôme Dorsonne Emerson
Si pour certains, j'ai échoué
Pour Dieu, je suis encore sur la bonne voie (Psaume 90.12, 139.24)

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