vendredi 10 juin 2016

Six mauvaises attitudes à éviter dans un débat ou dans une étude biblique

Méditation du jour, No 218
Jeudi 02 juin 2016
Six mauvaises attitudes à éviter dans un débat ou dans une étude biblique
Un débat est un examen organisé d'un problème, généralement oral, confrontant des opinions divergentes en vue d'un accord. Une étude biblique est une recherche précise destinée à une meilleure connaissance de la vérité. C'est aussi l'application d'esprit pour apprendre ou approfondir les connaissances bibliques. Pratiquement, il n'y a pas de grande différence entre ces deux mots puisque fort souvent, un débat exige une étude et une étude peut provoquer un débat ou se transformer en débat.
Les six attitudes suivantes sont à éviter lors d'un débat ou d'une étude biblique.
1. Imposer ses opinions
Qu'il s'agit d'un débat ou d'une étude biblique, vos idées ne sont pas infaillibles. Vous êtes un enseignant mais pas le Saint-Esprit. Vous êtes le conducteur du débat mais pas le seul qui connait la vérité. Contentez-vous de dire la vérité sans vouloir contraindre ceux qui vous écoutent à l'approuver. Assurez-vous que votre parole repose sur une démonstration d'Esprit et de puissance (1 Corinthiens 2.4-5). Sinon, votre attitude peut créer des désaccords qui déboucheront sur une impasse.
2. Se mettre en colère en prenant la parole
La colère est une courte folie, dit Horace. Elle excite vos auditeurs et dénote une faiblesse de votre part. Sans vous rendre compte, vous lancerez des propos vulgaires (Ephésiens 4.29). L'homme qui a de la sagesse, dit Salomon, est lent à la colère, et il met sa gloire à oublier les offenses. (Proverbes 19.11) Une parole douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère (Proverbes 15.1). Cependant, vous éviterez aussi d'inciter votre interlocuteur à la colère. Paul a été reprimandé pour avoir insulté le souverain sacrificateur (Actes 23.4-5).
3. Se faire ennemi de celui qui ne partage pas sa croyance
Personne n'est obligé d'avoir la même opinion que vous sur un sujet, quelque soit son importance. Souvenez-vous toujours que vous n'êtes pas le Saint-Esprit. Sachez aussi que votre croyance n'est pas forcément la vérité. Que vous soyez dans le camp "pour" ou "contre", c'est la bible qui a le dernier mot. Par conséquent, votre croyance doit être fondée sur la bible et non sur vos pensées, sur votre théorie ou sur la doctrine de votre église car il n'y a qu'une seule vérité puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu et un seul Saint-Esprit (Ephésiens 4.4-6).
4. Condamner ceux qui sont dans l'erreur
D'abord, c'est un peu difficile de savoir qui est vraiment dans l'erreur dans un débat. Ce n'est pas le moment idéal de condamner une personne. Cette attitude peut être une faiblesse, un moyen de minimiser l'opinion de l'autre au profit de la vôtre. Ensuite, Dieu ne vous a pas mandaté pour condamner les hommes. C'est une tâche qui lui revient et il est assez patient pour attendre la repentance d'un incrédule (2 Pierre 3.9). Alors, ne vous mettez pas à la place de Dieu, ce sera un péché. Dites la vérité, rien que la vérité.
5. Persévérer dans ses erreurs
L'erreur est humaine, mais persévérer dans l'erreur est diabolique. Si vous ne pouvez pas reconnaître vos erreurs, vous ne pourrez pas convaincre les autres de votre vérité non plus. En outre, la vérité n'est à personne. La meilleure chose à faire est de remercier celui qui vous l'a révélée. L'Écriture, selon 2 Timothée 3.16, est utile pour corriger. Dans ce cas, si votre interlocuteur corrige votre erreur en se servant de l'Écriture, sans tordre le sens du verset proposé, ayez le courage de l'accepter. Sinon, le débat ou l'étude n'a pas sa raison d'être.
6. Prioriser les doctrines de son église
Actuellement, il est difficile d'identifier une église qui a été fondée selon les normes requises par la bible. Soyons sincères. La majorité est le produit de la division suite à des vives discussions sur un sujet conflictuel. A ce stade, le débat peut se transformer en synode, or il n'est pas question de défendre les croyances strictes d'un groupe ou d'un pasteur mais la vérité universelle. La bible doit être la boussole et le Saint-Esprit la clé de la révélation.
Ces attitudes et bien d'autres ont causé beaucoup d'obstacles à la propagation de la vérité. Efforçons-nous de les éviter afin de faciliter la compréhension et la connaissance. Nous sauverons plus de pécheurs dans l'unité que dans la division.
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Bonne journée!
Jérôme Dorsonne Emerson
L'évangile, avant tout!

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